Après avoir réalisé son bilan carbone, cette imprimerie écolo a mis en place un plan de réduction de ses émissions de GES (gaz à effet de serre). La part imputable aux matières premières utilisées, et notamment au papier étant la piste la plus sérieuse à étudier pour réduire son empreinte carbone, l'entreprise s'est engagée à augmenter au maximum l'utilisation de papier labellisé et recyclé. L'entreprise imprime sur un papier issu de forêts durablement gérées ou d'origine recyclé, et dont l'impact sur l'environnement est moindre qu'un papier ordinaire.

La compensation volontaire intervient dans la continuité de l'engagement écologique de l'imprimerie Villière, au delà de ses efforts de réduction. Elle a lieu en partenariat avec CO2 Activ' (spécialiste des projets de compensation carbone). C'est le label Gold Standard, le plus stricte en la matière, qui servira de cadre à ce projet au Bénin. L'argent récolté servira à implanter des cuiseurs à bois économes dans la région de Natitingu et de lutter contre la déforestation dans cette zone du globe.

Didier Villière, gérant de l'imprimerie déclare à ce propos : « Notre activité émet du CO2, comme toute activité, et notre but est de limiter au maximum ces émissions. Pour la part restante, nous utilisons le principe de globalité : compenser ailleurs les émissions de CO2 générées ici.»

Premier imprimeur Français à compenser volontairement l'ensemble de sa production (matières premières, production, transport, fin de vie) la volonté de Didier Villière n'est pas d'être pionnier : « Mon leitmotiv est d'accrocher d'autres wagons à cette locomotive verte en démontrant à mes confrères qu'on peut développer son activité en intégrant pleinement la problématique environnementale. »

L'avenir nous dira si ce modèle de développement responsable inspire d'autres imprimeurs, en attendant, l'imprimerie Villière poursuit son action de sensibilisation au respect de l'environnement grâce à son éco-blog.