Le football c'est toute leur vie. Chaque week-end,
des hommes, des femmes et des enfants envahissent les stades de foot ou
croisent les doigts devant leurs écrans.
Espérer, trembler, douter, exulter. Le foot, c'est de l'émotion à l'état
pur. Les véritables supporteurs revivent ces émotions dans leur vie de tous les
jours. Ils conservent des souvenirs avec
toute sorte d'articles de supporteur. Les plus collectionneurs d'entre eux sont
sans cesse à la recherche de nouveaux artefacts et, notamment, de ceux qui ne
sont pas en vente. Il en va ainsi de l'exceptionnel portrait du joueur en
PLEXIGLAS® Satinice, que les supporteurs ne pouvaient que gagner.
Un véritable conte de fée pour les amateurs de
football
Aytac Sulu, le
joueur qui est représenté sur le portrait, n'est certainement pas très connu en
dehors du milieu des supporteurs de la ligue fédérale de football. Mais le capitaine du club SV Darmstadt 98 est
clairement un exemple vivant d'un grand conte de fées de l'histoire du foot. La récente aventure du club SV Darmstadt
98 est une de ces histoires qui fait littéralement croître une véritable
passion pour le football : pendant la saison 2013/2014, le club est en chute
libre et frôle la 4e division. La faillite d'un concurrent de Darmstadt sauve
les liliens in extremis (surnom qui signifie “lys”, en relation avec la fleur
de lys, l'emblème du club). Ce fut un tournant décisif pour le club. Après
avoir frôlé la faillite et la 4e division, il enchaîne deux montées
consécutives et se retrouve avec l'élite (la première division). Et tout cela sans l'aide d'un gros
investisseur financier. Ce sont les actions menées par les fans et les joueurs
qui ont fait grandir le club.
Ce conte de fée
est raconté dans le film documentaire „90 minutes 98“, pour le financement
duquel des sponsors étaient recherchés début 2016 – et c'est là qu'intervient
le portrait de Sulu en PLEXIGLAS®. Gerhard Luther, chef de la menuiserie du
même nom de Darmstadt voulait récolter de l'argent à travers une tombola.
"Nous avons eu l'idée de créer un portrait exceptionnel d'un joueur et
d'en faire le prix d'une tombola. Ce dernier ne peut être remporté que par les
détenteurs de tickets de tombola“, raconte Luther. Pour le responsable de
production de la menuiserie, Mathias Knuhr, ce projet lui offrait l'opportunité
de relever un nouveau défi. Quelques années plus tôt, il avait mis au point une
technique qui permet de reproduire une photo sur du bois.
Pour cela, comme
pour une photo dans un journal, l'image est fractionnée en points, comme par
exemple des séries de points de différentes nuances de gris. Ces derniers sont ensuite gravés sur un panneau en bois. En fonction de
la profondeur des points, les impressions lumineuses émises sont différentes
et, si on prend suffisamment de recul, l'image apparaît. Ces gravures sur bois sont par exemple utilisées
pour habiller un comptoir, la façade d'un meuble ou en tant que plateau de
table.
L'image et la lumière se rencontrent
"Pour le
portrait du joueur, nous voulions aller de l'avant et, utiliser un nouveau
matériau, pour créer un objet qui allie l'image et la lumière“, dit Luther.
Nous avons choisi d'utiliser le PLEXIGLAS® Satinice, le verre acrylique
d'Evonik. "Et cela pour plusieurs raisons : nous avions, d'une part,
besoin d'un matériau permettant une bonne dispersion de la lumière. Et, d'autre
part, avec PLEXIGLAS® nous pouvons tout faire nous-même, du panneau jusqu'au
produit fini. Et ce matériau nous permet de faire bien plus de choses qu'avec
du verre. "Nous pouvons par exemple
le façonner de façon thermique, le coller et le graver," explique Knuhr
qui a déjà travaillé avec ce verre acrylique de marque pour bien d'autres
projets.
Mais avant
d'arriver au produit fini, il a encore fallu réaliser maintes manipulations sur
le portrait du joueur. La mission :
comment transférer la photo aux couleurs des Lilien (bleu et blanc) sur le
matériau et faire en sorte qu'elle soit illuminée ? "J'ai travaillé deux
samedis sur le prototype“, dit Knuhr. Avec des restes de matériau, il a façonné
plusieurs modèles afin de trouver la juste combinaison entre l'image et la
fraiseuse CNC. Il a ensuite choisi une trame de lignes à orientation verticale
sur laquelle il a reproduit l'image grâce à un software qu'il a conçu lui-même.
Fraiser au millimètre près
"Le plus
difficile a été de trouver à quelle profondeur la fraise doit percer afin
d'obtenir une couleur d'une certaine nuance", explique Knuhr. L'important
est qu'en tous les cas, l'épaisseur du matériau reste constante. "Si je dois fraiser à une profondeur de
deux millimètres, un dixième de millimètre d'écart fait déjà une énorme
différence. Une raison supplémentaire pour choisir
PLEXIGLAS®, car il répond parfaitement à nos attentes en la matière. "Il a
les meilleures tolérances d'épaisseur existantes sur le marché", dit
Knuhr. Mais comme tout écart reste
inévitable lors du processus de fabrication, même avec PLEXIGLAS®, nous avons
calibré le panneau avec une ponceuse à bande large avec de commencer le
fraisage. Puis l'équipe a mis une couche de vernis sur la plaque et l'a placée
dans un caisson entouré de quatre mètres de ruban DEL pour un rétroéclairage
parfait.
Le conte de fée continue
Ce radieux
morceau d'histoire du football a été très bien accueilli par les fans des
Lilien. La tombola a permis de récolter 1 000 euros pour le film. Pour le club SV Darmstadt 98 le conte de fée
se poursuit. Avant la saison, les médias ne parlaient du club qu'en terme de
descente de division mais il s'est refait une santé et a atteint la 14e place -
une excellent motif pour tous les supporteurs des Lilien d'immortaliser le
moment avec un article souvenir.