"Travailler plus pour gagner plus" aura été le slogan le plus marquant de la campagne électorale qui a conduit Nicolas Sarkozy à l'Élysée.
La réalisation de cette promesse repose en partie sur le dispositif des heures supplémentaires défiscalisées, entré en vigueur depuis le 1er octobre.
Nicolas Sarkosy entend apporter un début de réponse à la préoccupation numéro un des français : le pouvoir d'achat.
Du même coup, il fait un pari hasardeux qui pourrait se retourner contre lui si le "plus" de pouvoir d'achat n'était pas au rendez-vous. Combien d'entreprises auront du travail supplémentaire à distribuer ? On voit bien l'intérêt pour les secteurs à forte saisonnalité. Mais pour les autres ?
La réponse tient en un mot : croissance.
Hélas, ce fameux point de croissance que Nicolas Sarkozy se dit prêt à aller chercher "avec les dents", mais plus sûrement avec des réformes, ne sera peut-être là ni demain matin ni dans un mois, ni même dans un an...
Sujet présenté par Gildas NEGER, Président du CAFE RH-LYON