Après 5 mois de travaux, le Melody de Stéphane Narvaez reprend du service et aborde une nouvelle étape : celle des essais et des mises au point.


Une initiative qui allie rêve et développement durable
Pour mémoire, le skipper azuréen de 38 ans, Stéphane Narvaez, est en passe de réaliser son rêve. Il largue les amarres le 7 septembre prochain pour un tour du monde à la voile en solitaire mais dans l’autre sens, c’est-à-dire d’est en ouest, contre vents et courants dominants, sans escale ni assistance, sur un bateau de série (un Melody de la génération d’Eric Tabarly) uniquement alimenté par des énergies renouvelables, l’enjeu environnemental étant le maître mot de ces huit mois de navigation. « S’il doit y avoir un message c’est bien celui de la prise de conscience des effets néfastes du développement sans considération écologique. »

Mise à l’eau du voilier
Le 25 février, après 5 mois de travaux, d’adaptations techniques et d’installation des divers équipements, le navire sera mis à l’eau à partir de 16h au chantier naval Monaco Marine de St Laurent du Var. A cette occasion, partenaires du projet et médias seront présents. Le bateau sera visitable dans la darse du chantier. Ce rendez-vous sera l’occasion de présenter les détails du projet et les différents partenaires.

Début des essais en mer
Les premiers essais en mer vont permettre de valider les adaptations techniques réalisées sur le voilier de plaisance et de procéder aux tests et aux réglages des équipements installés.

Servir la cause des énergies renouvelables
A bord du voilier de 34 pieds, 2 aérogénérateurs donnant la puissance installée totale de 750W, 300w installés avec 8 panneaux solaires dont 6 panneaux souples de pont et 2 panneaux rigides, ainsi qu’un hydrogénérateur en cours de mise au point, qui devrait fournir 50w à 5 nœuds, permettront d’alimenter le navire en électricité. Une gestion stricte et minutieuse des ressources sera nécessaire pour garantir au skipper des conditions optimales de sécurité et de survie.

Aider à la prise de conscience écologique
Dans la logique du développement durable, le marin tient à sensibiliser le plus grand nombre aux questions écologiques : « Nous sommes près de 7 milliards à polluer au quotidien, chacun se doit de montrer l’exemple par les efforts qu’il peut faire ».

Un périple tenté de très rares fois
Ils sont peu nombreux à avoir tenté, et surtout réussi, l’aventure. Au palmarès, Chay Blyth (292 jours), Mike Golding (161 jours), Philippe Monnet (151 jours) et Jean-Luc Van den Heede (122 jours, 14 heures et 3 minutes) depuis 2004. À noter que l’Anglaise Dee Caffari est la première femme à avoir réussi aussi cet exploit. Il suffit de comparer les « chronos » entre un Vendée Globe et un tour du monde « à l’envers » pour mesurer la difficulté d’un tel exercice. Peu de grands noms de la voile s’y sont risqués. Un véritable exploit, mais « au-delà de l’exploit, il y a l’envie de naviguer dans toutes ces régions du globe…de réaliser une première qui permettrait de saluer toute une époque et une génération d’architectes et de navires » explique le skipper.

Rendez-vous donc le 25 février, chantier naval St Laurent du Var, pour saluer Stéphane et  toute son équipe. Découvrez son projet et suivez son avancement sur www.teamdefis.com / teamdefis@voila.fr