Le basketteur Tony Parker a été reçu aujourd’hui par Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne, à l’occasion de sa première participation au conseil d’administration de l’Asvel.
Le meneur de jeu du club américain des San Antonio Spurs est, en effet, entré dans le capital de l’Asvel pour en faire « l'un des grands clubs d'Europe ». Son arrivée a relancé le projet de construction d’une nouvelle salle de 15 000 places capable d’accueillir les matches d’Euroligue et d’un centre de formation européen.
« Tous les éléments sont maintenant réunis pour faire avancer ce projet, a souligné au cours de l’entretien Gilles Moretton, président du club. On a envie de faire vite. »
« Nous avons la même volonté, a répondu le maire. Et aujourd’hui, nous avons les disponibilités ». En effet, la ville de Villeurbanne a proposé les terrains de la société ABB Entrelec, d’une superficie de 4,5 hectares au 184 rue Léon-Blum. Des terrains déjà desservis par le métro, le tramway et le périphérique.
« Un faisceau d’opportunités », comme l'a souligné Jean-Paul Bret qui permet d’envisager le maintien de l’Asvel à Villeurbanne. « Il y a un ancrage du club. Cette ville a connu une aventure sportive avec l’Asvel et culturelle avec le TNP. La construction de cette salle à Villeurbanne s’inscrit dans une histoire ». Ancrage souligné également par Gilles Moretton qui a attiré l’attention de Tony Parker sur la rencontre Asvel/Nancy à venir : « Tu verras ce soir. Pendant le match, les gens scandent Villeurbanne ».
Le maire a remis un ouvrage de référence sur les Gratte-ciel à Tony Parker, dédicacé en ces termes : « La construction des Gratte-ciel de Villeurbanne en 1930 illustre ce que l’on appelait à l’époque l’américanisme français. Le premier chapitre de cet ouvrage est d’ailleurs consacré à cette influence qu’ont exercé les Etats-Unis et les images de l’Amérique sur la construction et l’architecture de cette période en France, et à Villeurbanne en particulier. Pour vous, Tony Parker, ce serait plutôt du basket français vers la NBA ! Ce dialogue et cet échange sportif et architectural à quatre-vingts ans de distance est de bon augure pour une suite commune. Avec ma considération et mon admiration pour votre parcours. »
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