Sabiha AHMINE, conseillère Régionale de Lyon et ancienne Présidente du CHRD, apporte un soutien actif pour la libération de Aung San Suu Kyi
Liberté pour Aung San Suu Kyi
La Prix nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, leader de l'opposition birmane a été emmenée, jeudi, à la prison Insein, dans la banlieue nord de Rangoun, alors que son état de santé est très grave. A quelques jours de l’expiration de son assignation à résidence, le 27 mai prochain, la dictature militaire s’acharne contre cette opposante politique Birmane, en cherchant un nouveau motif pour continuer à l’isoler, à l’effacer et la faire taire.
En tant que femme, dirigeante de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), militante pacifique des droits humains, de l’égalité, de la laïcité et de la liberté, elle a été privée de liberté pendant plus de 13 des 19 dernières années. Et elle est passible aujourd’hui dont trois à cinq ans de plus.
Comme ancienne présidente du CHRD et avec l’ensemble des démocrates, progressistes, militantes des droits des femmes, du respect des droits ou de simples anonymes dans la France et d’ailleurs dans le monde, nous condamnons avec la plus grande énergie cette répression illégitime et insupportable contre une femme symbole de la liberté, de la dignité et de la paix.
L’armée au pouvoir depuis 1962, qui avait refusé de reconnaître la victoire écrasante de la LND aux élections législatives de 1990, veut la réduire au silence. En s’attaquant à nouveau à sa dirigeante, Aung San Suu Kyi, pour écarter une nouvelle fois une femmes des prochaines élections, les militaires usent les mêmes méthodes antirépublicains et de terreurs des barbares, des passéistes et des arriérés... Pour la Junte militaire au pouvoir la démocratie n’est pas à l’ordre du jour !
Madame Aung San Suu Kyi et ses proches sont en danger. L’acharnement dont fait preuve la junte à son égard doit cesser et elle doit être libérée immédiatement. La liberté d’expression, de circulation,
Au nom de nos principes républicains, de nos fondements humains et de nos valeurs démocratiques, Aung San Suu Kyi, doit être immédiatement libérée, l’ensemble des libertés fondamentales doivent être garantis et les pressions de la Junte militaire doivent cesser contre tous les opposants.
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Alain