Spécialisé dans l'audit, l'hébergement et l'infogérance de sites web et d'applications complexes, RUNISO est capable de répondre à une demande en IPV6.
En passant de 32 bits à 128 bits, le nombre d'adresses IP disponibles a considérablement augmenté entre IPV4 et IPV6. Le protocole IPV6 existe depuis plusieurs années mais reste néanmoins très peu utilisé (environ 383000 routes pour IPV4 contre seulement près de 7500 pour IPV6). Pour permettre l'utilisation de ce nouveau protocole, les principaux acteurs (FAI, OS, navigateurs,…) doivent se rendre compatibles. La demande étant très faible, la plupart préfèrent décaler l'activation d'IPV6.
« Les Local Internet Registry (FAI, hébergeurs,…) ne prioriseront pas la configuration de leurs infrastructures tant que cela fonctionne en IPV4. D'autant plus qu'ils sont les seuls à supporter les coûts de cette migration. Si ce n'est pas fait à temps, cela risque de freiner le développement d'internet. Les LIR devraient normalement opérer cette configuration sans que les clients ne s'en aperçoivent ». Indique Yannick Delmont, directeur technique et associé chez RUNISO.
Côté hébergeur, cette migration nécessite de doubler certains équipements et de reconfigurer tout le réseau en dual stack afin de permettre une double connectivité en IPV4 et IPV6. Aujourd'hui, RUNISO est capable de répondre à une demande en IPV6. Le site Internet de RUNISO est d'ailleurs accessible en IPV6.
Plusieurs acteurs commencent à opérer cette transformation. L'Internet Society indique, d'ailleurs, que des FAI et des grandes entreprises prévoient le lancement d'IPV6 en juin 2012. Ainsi, Facebook, Google, Microsoft Bing et Yahoo prévoient d'activer ce nouveau protocole pour leurs principaux sites.