COMMUNIQUE DE
PRESSE
Rencontre-dédicace
nouveau livre, le 30 septembre à 14h30
Librairie
Lulu à Mornant.
«
L'hôpital : sans tabou ni trompette »
par
Valérie Sugg, éditions Kawa.
Valérie Sugg, psycho-oncologue en
milieu hospitalier publie un livre original, drôle mais aussi caustique : « L'hôpital : sans tabou ni trompette » aux
éditions Kawa.
Après être partie à la chasse aux
tabous liés au cancer (dans « Cancer : sans tabou ni
trompette »), elle s'attaque cette fois aux tabous nombreux qui ont
favorisé l'émergence d'une souffrance extrême chez de nombreux soignants et
soignés. Ce livre, illustré de nombreux témoignages, ose dire ce qui est trop souvent tu et
s'adresse à tous, nous, vous ; parce que le système de santé actuel concerne
nos parents, nos enfants, nos proches et que le devenir de l'hôpital, des
Ehpad, des maisons de retraite etc., c'est aussi un peu le nôtre.
Que s'est-il passé pour que l'on
en arrive là ? Comment le management a-t-il pu devenir trop souvent, «
maltraitant » ? Comment faire plus en limitant les moyens humains et matériels
? Quelles conséquences ont eu ces stratégies de rentabilisation en tout, sur
tout… ou presque ?
Valérie Sugg évoque l'accueil
nouvelle version avec les parkings de plus en plus petits et souvent devenus
payants pour en « faciliter » l'accès, mais nous emmène aussi dans les
coulisses des services de soins pour y analyser avec humour mais aussi un sens
critique affuté : les blouses de la honte, pas cap, viens manger à l'hôpital ?
T'as pas cent balles et un drap de lit ? , la toilette en 6,66 minutes, médecin
cherche lit d'hospit et bon nombre d'aberrations qui rendent le quotidien,
celui des soignants et celui des soignés parfois insupportable.
« Nous sommes à l'heure des coups
de gueule, lettres, tribunes, messages vidéo interpelant le ministère amer, de
notre santé délétère, avec humour, dérision, parfois confusion, émotion,
douleur et surtout obstination. Il va bien falloir que soignés et soignants
soient entendus, écoutés et qu'un ministre propose enfin de fumer un calumet de
la paix où chacun pourrait y ajouter ce qu'il veut, mais surtout une vraie
volonté de mettre en place les solutions qui s'imposent. Sinon, la prochaine
étape pourrait être le porte-voix, le drone, le satellite en espérant ouvrir
une brèche et élargir le champ opératoire d'une communication en plein coma
éthique. Soignants et soignés ne demandent qu'à discuter, alerter, expliquer,
émettre des suggestions à nos gouvernants qui ont été, jusque-là, absents et
abscons, tenter de leur faire comprendre que le scalpel a ripé sur le personnel
et sur les soignés, et qu'il est grand temps de suturer ce qui peut l'être
encore. Il est fort probable qu'une hémorragie de mécontentement épidémique
vienne tenter de réanimer la flamme, bien trop vacillante, d'une volonté
gouvernementale qu'il serait temps d'alimenter. Sinon, à force de jouer avec
les nerfs de chacun, on risque d'entrevoir le nerf d'une guerre qui pourrait
être fratricide. Il est plus que temps de sortir de ce déni pathologique qui,
en pleine pandémie de désespoir,
tendrait à faire croire que tout va bien, en pleine pandémie de
désespoir. Ces appels au secours, de plus en plus nombreux, par vagues
successives, n'ont eu comme résultat, non pas de permettre à chacun d'y surfer
gaiement, mais plutôt d'y voir la proximité du cyclone qui s'approche de nos
côtes, faisant déjà fuir les oiseaux de bon augure et nombre de soignants
lassés des parjures. Et il faut vraiment une sacrée pathologie auditive, un
bouchon pas forcément lyonnais pour demeurer sourd, retors, impassible en
entendant ces sirènes de rappel à l'urgence vitale. »
Valérie Sugg, accompagne depuis
près de vingt ans les personnes atteintes de cancers ainsi que leurs proches. C'est
aussi une passionnée de voyages au bout du monde à la rencontre d'autres
cultures, mais aussi de photographies mettant en exergue la beauté du monde.
Contact presse :
Valérie Sugg
06/86/28/17/78