Le projet d'amnistie sociale déjà approuvé par le Sénat vient à l'Assemblée nationale demain. Ceux qui se sont rendus coupables de délits passibles de cinq ans d'emprisonnement ou plus pour des faits commis entre 2007 et 2013 à l'occasion de conflits du travail, d'activités syndicales y compris lors de manifestations, seront blanchis.
Le message aux casseurs est clair : vous ne risquez plus rien.
Le message aux employeurs est également clair : vous n'êtes plus en sécurité lors des mouvements sociaux, même l'outil de travail peut être vandalisé.
La CGPME considère ce texte comme une véritable provocation à l'égard de ces chefs d'entreprise de PME et de TPE qui font la croissance et l'emploi.
Elle appelle les parlementaires de droite comme de gauche à rejeter une démarche à l'opposé d'un dialogue social apaisé et constructif. On ne peut à la fois réclamer appui et confiance aux chefs d'entreprise et leur envoyer un tel signal de défiance.
Dans ce contexte, quel sens donner à la Conférence Sociale prévue en juin ?