Le concours a pour vocation la découverte de nouveaux talents et la promotion de la littérature belge francophone. Les Plumes Belges ont su créer un véritable engouement car ce sont plus de 150 manuscrits qui ont été envoyés au comité de lecture de Publibook. Les participants ont concouru dans quatre catégories : contes et nouvelles, roman, théâtre et poésie.
Les lauréats seront annoncés le jeudi 31 janvier 2008 à 18h lors d’un cocktail au Cook & Book, Place du Temps Libre à Bruxelles.
Voici les ouvrages* présélectionnés dans chaque catégorie :
Contes & Nouvelles
La Photo de trop, Pierre Boniver
La Photo de trop, de Pierre Boniver, ce sont des passions qu'il nous laisse apercevoir dans un recueil de moments partagés, d'introspections dévoilées et d'instants d'intimité. Ce sont des caractères uniques, attachants, essentiels et presque évanescents. Enfin c'est une plume, ciselée, qui fait du quotidien un moment de poésie(s), d'émotion(s), de sensation(s), ponctué de touches d'humour doux-amer.
Nœuds, Claire de Viron
Claire de Viron se concentre sur des instants de vie et nous projette dans le présent de ses personnages sans crier gare. Elle ne nous les dévoile pas intégralement, gardant pour elle quelques secrets qui nous intriguent. Des "héros" troublants, nuancés, vulnérables, qui nous happent et nous relâchent avec regret. Un regret partagé… Car ce n'est pas pour rien que le recueil s'appelle sobrement "Nœud"…
Seconde Chance, Sophie Hannick
L'Intime, le Fragile, le Complexe, le Subtil, voilà ce qui fascine Sophie Hannick. Psychologue de métier, elle aime rien tant qu'explorer les failles de l'être humain, gratter les ambivalences et contradictions pour mieux parvenir à l'émotion pure. En se focalisant toujours sur le doute et l'instinct, en naviguant entre réalité et fantastique, en se concentrant sur l'anecdotique, elle nous offre une seconde chance que nous aurons du mal à ne pas embrasser…
Thérapie Brève, Christine Rampanelli
En trois nouvelles, Christine Rampanelli brode autour d’une femme seule et isolée, solitaire et abandonnée. Plonge dans son âme, dans ses pensées, dans ses réflexions.
Trois courts récits intimes, ricochets d’une même femme peut-être, en plein désarroi, assaillie par ses peurs et ses incertitudes. Trois destins de femme(s) dessinés avec une plume aussi légère que poétique.

Poésie
Un entrelacement de souvenirs, Nicole Baillieul
Les souvenirs que nous entrelace Nicole Baillieul sont sombres, dangereux, délicats. Le passé qu'elle nous révèle est composé de blessures, de non-dits, de trahisons, qui ont brisé la jeune fille qu'elle était dans son innocence, dans sa naïveté, dans ce qu'elle avait de plus intime. De sa confession, entre la prose et la rime, à la plume ou au pinceau, on ressort tremblants, pâles. Animés d'une colère indicible et indistincte.
Sur la pointe des mots, Valérie Caro-Lognoul-Brasseur
Se cachant derrière un recueil en apparence mignon, louvoient des poèmes qui en surprendront plus d'un. Une demoiselle qui parle nature et amour, c'est charmant. Mais quand le coquelicot se transforme en ivrogne, quand un abricot fait succomber un moine à la jouissance, ça détonne. Ca décale. Sur la pointe des mots, Valérie Caro-Lognoul-Brasseur s'amuse avec malice et entraîne avec elle des lecteurs plus que consentants…
Mazette !, Anne Collignon
C'est astucieusement qu'Anne Collignon a brodé ses poèmes, parés d'une simplicité efficace et remarquable. Mais cette simplicité n'est qu'apparence et ne témoigne que d'une volonté d'être naturelle, spontanée. Aéré et léger, fragile, un recueil qui nous séduit et que l'on explore avec un plaisir des plus rafraîchissants.
Loin des anges, Candice Degrève
Ce qui capte d'abord chez Candice Degrève, c'est un sens du mot, du rythme, du secret, de la forme. Une liberté de ton, associée à la liberté de la forme. Un imaginaire qui s'adapte parfaitement à la poésie…
Un monde, loin des anges certes, mais qu'il faut visiter.
De dérives en escales, Anita Romain
A force de dérives et d'escales, à force de voyage dont elle n'est peut-être pas totalement revenue, Anita Romain s'est construit un univers imaginaire inouï, dont elle nous offre un reflet à chacun de ses poèmes. Des vers courts, de longs poèmes, au service de thèmes sombres, de l’amour et de la mer, cultivant une atmosphère particulière, loin des sentiers battus…

Théâtre
Pourquoi Tyl s’est appelé Ulenspiegel, Sibylle Greindl
Avec intelligence, Sibylle Greindl revient sur le patrimoine, autant folklorique qu'historique, de la Belgique, se focalisant sur un de ses personnages-clé, le fameux mais mystérieux Ulenspiegel. En traitant le passé d'une manière plus que contemporaine, elle joue sur l'ambiguïté fiction/réalité, sur l’espace scénique, sur le langage pour nous offrir au final une réinterprétation d'un mythe, aussi convaincante qu'originale.
Les Poubelles de Dieu, Fabienne Muet
Dans sa pièce, Fabienne Muet joue avec les théories et met en scène l’abstrait en l'appliquant à une communauté faite de personnages sans noms et sans visages, anonymes mais pas transparents. Résolument moderne, parfois acide, jamais complaisant, on espionne dans cette pièce de théâtre un microcosme fait de bassesses, d'amour, de morts, de chats, de poubelles, d'envolées philosophiques. Rien de plus commun, n'est-ce pas ?

Roman
La Poudre aux yeux, Odette Englebert-Neuray
Un jeune garçon et son chien rencontrent un lutin et partent vivre une folle aventure dans un monde dont ils ne soupçonnaient pas l’existence, parfois gothique, parfois féerique. Sans infantiliser ses lecteurs, Odette Englebert-Neuray jongle entre rêve et cauchemar, entre action et effroi, entre fantaisie et fantastique, et nous entraîne dans une quête haletante en plein imaginaire merveilleux ! Evadez-vous d'accord, mais gare aux pièges !
L’Orange, Sylvie Godefroy
L'autobiographie de Sylvie Godefroy se démarque des autres, c'est évident. Sa plume, très orale, très cinglante, très lyrique aussi quelquefois, y est pour beaucoup.
Et le jeu constant de la jeune femme, avec les conventions, avec ses lecteurs, avec l’objet livre, finit de nous charmer. Souvent déconcertant, déstabilisant, elle nous dépeint une Belgique qu'elle seule semble connaître. Dépaysement garanti.
La Gorgone à l’enfant, Sophie Hannick
Un drame et un trio aux accents tragiques : un homme, sa mère et sa compagne. Entre passé et présent, réminiscences et prostration, un huis clos oppressant situé entre les quatre murs d'une cellule, traversé par les souvenirs épars d'un prisonnier mutique. Qui a tué ? Qui est mort ? Une relation passionnelle poussée à son paroxysme. Complexe, bouleversante, mystérieuse et forcément fatale. Une torture psychologique autant pour Adam, homme en suspens, que pour ses lecteurs.
De la faute à mai 68, Michel Vergaelen
S'il faudrait qualifier le style du roman de Michel Vergaelen, il faudrait résolument employer l'adjectif "belge". Un ton très populaire, des tournures de phrases qui accrochent, un humour à la limite de l'absurde, le tout pour croquer à la perfection la société, la famille et l’amour. Sans jamais se prendre au sérieux, l'ironique auteur nous fait sourire grâce à des personnages hauts en couleur et à une fausse naïveté qui nous rendent complices de son forfait : porter en dérision le monde belge qu’il ne connaît que trop bien.
Caerwulf, Jean-Noël Simons
Dès les premières pages, nous sommes plongés dans le suspense et le mystère, entraînés par cet amnésique qui se réveille dans un monde inconnu et donc dangereux, mélange inédit de la rencontre entre l'univers heroïc-fantasy et le folklore celte. Trois races qui se détestent, des alliances interdites, des pouvoirs qui corrompent, qui séduisent, et au milieu de tout cela, notre héros, qui tente de survivre ! Bon courage à lui ! Car ce n'est là que le premier tome de ses aventures !


* Les titres des ouvrages sont susceptibles d’être modifiés.


A propos de Publibook

Nées en juin 2000, les éditions Publibook créent un concept original d’édition. La maison se caractérise par une importante souplesse éditoriale, laissant à ses auteurs une grande liberté dans la conception de leur ouvrage. Publibook assure pour l'auteur la réalisation technique et artistique de l'ouvrage et lui fournit un support logistique et commercial pour la diffusion de celui-ci. Les 550 publications annuelles sont réparties en 2 catalogues : un universitaire (cours, recherches, actes de colloques) et un généraliste qui regroupe tous les genres (théâtre, poésie, roman, autobiographie, essai, biographies etc.). Filiale du Groupe Petit Futé depuis mai 2004, Publibook affiche un chiffre d’affaires d’1 million d’euros.