Le projet de Stéphane Narvaez avance et le skipper azuréen, plus que jamais déterminé à partir le 13 septembre prochain pour un « Tour du monde à contre-courant » sur son 34 pieds Toccata, largue les amarres du port de Saint Laurent du Var le 11 avril pour les premiers essais en mer sur son voilier «écolo ».


Deuxième phase du projet achevée.
Après la mise à l’eau du navire le 25 février dernier, au chantier naval Monaco Marine de Saint Laurent du Var, en présence de France 3, France Bleu Azur radio partenaire du projet, et Campenon Bernard Sud Est, le premier sponsor de l’événement, une deuxième phase de préparation du navire s’achève. Les panneaux solaires de pont et les deux aérogénérateurs sont désormais installés. Les voiles réalisées par Antoine Williamson maître voilier et le gréement installé par Gremco promettent de rendre le voilier sûr et performant.

Premiers essais
Stéphane veut maintenant tester les nouveaux équipements, roder le gréement et évaluer les nouveaux comportements à la barre de son bateau. Ainsi, il s’embarque seul, quelques semaines en Méditerranée direction Gibraltar, pour les premiers essais en mer. « La Méditerranée est une mer cassante, des vents avec des rafales violentes … cela ne m’effraie pas… le véritable danger, c’est le trafic cargo, il faudra assurer une veille quasi permanente.». Cette mini traversée sera pour lui l’occasion de se mettre en situation réelle avant le départ.

Jean Luc Van Den Heede parrain du défi
Navigateur renommé et homme de défi, Jean Luc Van Den Heede, a doublé 10 fois le Cap Horn et effectué 5 tours du monde en solitaire. Après avoir bouclé 4 tours en course dans le sens traditionnel (Vendée Globe, BOC Challenge) tous terminés sur le podium, il a tenté le record le plus difficile au monde. Depuis mars 2004, VDH détient en effet ce fameux record du tour du monde en solitaire à l'envers, réalisé contre vents et courants : 122j 14h 3’ 49’’. Il est le  parrain du défi de Stéphane Narvaez et sera présent au moment du départ, le 13 septembre prochain.

Un tour du monde à l’heure du développement durable
C’est plus qu’une tendance : au fil des années, les navigateurs sont de plus en plus sensibilisés aux thématiques de protection de la planète. Stéphane Narvaez, à l’instar de Raphaël Dinelli ou Yannick Bestaven, croit fermement au potentiel de la mer pour fournir des énergies renouvelables. Il fait le pari de démontrer que recherche de performance et navigation sans énergies fossiles sont compatibles. La voile, discipline « propre » par excellence, lui permet ainsi d’allier sa passion pour la navigation à l’envie de témoigner des risques qu’encourt la planète mer.
De ses déplacements à vélo à la pose de panneaux solaires et d’éoliennes sur son navire, en passant par le tri sélectif des déchets, Stéphane a le mérite de la cohérence. Son tour du monde va être l’occasion de prouver que la détermination de chacun à agir pour sa planète peut faire bouger les lignes : «Concrètement les actions sont jugées utiles lorsqu’elles servent une cause. J’aimerais servir celle du développement durable et des énergies renouvelables. Préoccupé comme beaucoup par le devenir de la planète et la santé de nos enfants, ce défi doit provoquer une prise de conscience des effets néfastes du développement sans considération écologique. »

Ecoles associées au projet
L’école De Michelis II de Saint Laurent du Var s’associe au projet. Ainsi dès la rentrée 2009, les enseignantes de deux classes de CM2 relèvent le défi de suivre le skipper dans son tour du monde en proposant aux enfants des activités de découverte en liaison avec «l’aventure». Le skipper sera présent à la fête de fin d’année de l’école le 26 juin pour mieux se faire connaître des Laurentins.