Moins d’un an après son lancement, plus de 12.000 volontaires se sont inscrits sur le site de Volterys (www.volterys.fr) afin de rentrer en contact avec des chercheurs et participer à des protocoles de recherche médicale. Le message parfois provocateur de Volterys a été entendu: la recherche médicale a besoin de « cobayes » pour avancer et, contrairement à une idée très répandue, les risques sont minimes.

Les 2 pays les plus représentés sont la France (>9.000 volontaires) et la Belgique (>2.000). On observe une très grande concentration de volontaires en région parisienne: plus de 3.000 contre seulement 35 dans le Limousin ! Soixante pourcents des volontaires sont des femmes, peut-être plus sensibles à la problématique et plus disponibles. La pyramide d’âges est centrée sur les 20-30 ans mais toutes les tranches d’âges sont représentées, y compris les seniors, dont la participation à la recherche est cruciale. Beaucoup de traitements sont destinés aux personnes âgées, il n’est pas optimal de les tester sur des étudiants.

La grande majorité des candidats sont des volontaires sains. Néanmoins la base offre déjà une variabilité intéressante, permettant aux chercheurs de trouver, par exemple, des volontaires insomniaques ou en surpoids, des volontaires prenant tel ou tel médicament, etc. Un des futurs défis de Volterys est d’augmenter le nombre d’inscrits malades.

Volterys compte déjà plus de 20 unités de recherche, centres d’investigation clinique et sociétés pharmaceutiques parmi ses utilisateurs. L’interrogation de la base sur des critères spécifiques leur permet de gagner un temps précieux, à un coût minime. Le spectre des études proposées est large: tests de médicaments de phase 1, d’interaction entre un médicament et une substance, tests génétiques, psychologiques, d’imagerie médicale ou du sommeil.

Suite au succès de l’initiative en France et en Belgique, Volterys s’étend à présent aux autres pays européens.