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Communiqué de presse : environnement

Plonger dans la Grande Barrière de corail

Evonik

Communiqué le 22/11/2017

La Grande Barrière de corail a des proportions presque gigantesques : une largeur d'environ 65 kilomètres et une longueur de 2 300 kilomètres.  Le récif est considéré comme le plus grand organisme vivant sur terre. Elle est même le seul que l'on peut voir depuis l'espace. Elle est également riche d'une impressionnante biodiversité : elle habrite plus de 1 500 espèces de poissons, environ 600 espèces de coraux et 30 différentes espèces de baleines et de dauphins. Mais ce magnifique univers sous-marin est menacé.

La mort blanche

La Grande Barrière de corail a perdu plus de la moitié de ses prairies coralliennes - tuées par le blanchissement des coraux. Un phénomène qui est la conséquence de l'augmentation de la température de l'eau. En effet, les coraux ont besoin d'algues pour vivre. Elles ne sont pas qu'un élément haut en couleurs, elles leurs fournissent aussi les nutriments indispensables à leur survie. Mais si la température est trop chaude, les algues excrètent des gaz nocifs. Elles sont alors rejetées par les coraux. Le corail se décolore et meurt de faim. Il est encore possible d'enrayer une bonne partie du préjudice car les récifs sont capables de se remettre rapidement si le blanchissement est léger. Pour cela, la température de l'eau doit baisser et la qualité de l'eau s'améliorer- le tout très rapidement. 

Mettre en lumière ce qui doit être protégé

Le célèbre chercheur naturaliste britannique et réalisateur de documentaires animaliers, Sir David Attenborough, souhaite attirer l'attention dans une grande campagne  sur les menaces actuelles qui pèsent sur cet écosystème : en collaboration avec la BBC et le musée d'histoire naturelle de Londres, il permet aux téléspectateurs et aux internautes de faire connaissance avec le milieu sous-marin du récif et emmène, par exemple, les visiteurs du musée d'histoire naturelle de Londres  faire de la plongée virtuelle dans la Grande Barrière de corail.  

Comme un poisson dans l'eau grâce au PLEXIGLAS®

Pour obtenir les fantastiques prises de vue en 3D dans la nature, il était indispensable d'avoir une coque sous-marine aussi transparente que le verre et aussi solide que l'acier afin de résister à la haute pression sous-marine. Ceci fut un vrai défi pour le fabricant de sous-marins Triton. PLEXIGLAS®, le verre acrylique d'Evonik, était le dernier espoir de Triton Submarines. Plusieurs tentatives avec du verre acrylique d'autres fabricants avaient échoué car les matériaux n'étaient ni assez stables ni suffisamment performants. "Il n'y avait aucune autre entreprise à qui nous souhaitions confier cette prouesse technologique unique en son genre. Effectivement nous voulions construire la plus grande bulle", explique Patrick Lahey, Managing Partner chez les experts américains en sous-marins Triton Submarines LLC.


Une "bulle" presque transparente. Le Triton 3300/3 est le premier sous-marin du fabricant avec une bulle entièrement en verre. Triton Submarines LLC


Aussi aventureux qu'une expédition

La fabrication de la grande "bulle" en PLEXIGLAS® fut à elle seule une véritable expédition scientifique – à la seule différence qu'elle eu lieu chez Evonik, à Darmstadt, et non dans le Pacifique Sud.

"Nous avions déjà réalisé les vitrages de certains sous-marins, mais encore jamais en forme de boule ou bulle. C'est pourquoi il nous fallut trouver une toute nouvelle technologie", se rappelle Wolfgang Stuber, spécialiste en vitrages spéciaux chez Evonik. Et cela ne se passe naturellement pas du jour au lendemain. Evonik et Triton Submarines ont investi un an et demi d'intense collaboration dans le développement de ce projet. Contrairement aux modèles précédents que Triton avait fabriqués pour d'autres entreprises, Stuber et les experts de l'entreprise Heinz Fritz Kunststoffverarbeitung décidèrent de ne pas couler le verre acrylique mais de former des blocs de PLEXIGLAS® hémisphériques. Deux de ces hémisphères furent ensuite collés. "Là encore, nous avons du inventer la colle adéquate", dit Stuber, "une colle à même de résister à des conditions si extrêmes et qui est en même temps transparente, cela n'existait pas."

Pour les deux hémisphères comme pour la colle, Evonik a dû obtenir deux certificats de la Germanischer Llyod, qui est plus ou moins comparable au contrôle technique pour les voitures. En effet, tout ce qui touche à la marine est soumis à des contrôles de qualité et à des normes de certification très strictes.

"Le jeu en a vraiment valu la chandelle", dit Lahey avec fierté. "La bulle en PLEXIGLAS® est si claire qu'elle devient presque transparente sous l'eau ! Nous avons déjà eu des passagers à bord qui touchaient aux murs intérieurs afin de s'assurer qu'ils existaient vraiment."

Effet de serre transparent

C'est exactement la transparence du cockpit du sous-marin qui a permis au Triton 3300/3 de révéler les trésors sous-marins mais aussi les dégâts de la Grande Barrière de corail au grand public. Le panorama à 360 degrés permet de réaliser des photos impressionnantes, des photos si proches qu'on pourrait les toucher !

En quête d'inspiration ? Rendez-vous sur : http://www.world-of-plexiglas.com/fr



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