Photographie, sculpture, vidéo
Quatre jeunes artistes représentatifs de l’art contemporain en Finlande questionnent les limites de la perception, les incertitudes du regard, la matière des rêves.
Du 14 juin – 31 juillet
Sandra Kantanen
Née en 1974, Sandra Kananen a été formée à l’Université d’Art et de Design d’Helsinki et à l’Académie des Beaux-Arts de Pékin. Son travail, nourri de la tradition orientale du paysage, puise dans la nature finlandaise des images évanescentes et énigmatiques qui troublent la perception. Ses photographies imprimées et peintes sur aluminium procurent la sensation tactile de la soie. Cette texture subtile donne à ses paysages et natures mortes une infinie présence et un secret éloignement.
Saara Ekström
Née en 1965, diplômée de l’Ecole de dessin de Turku, sa ville natale, Saara Ekström a étudié la photographie à la Northern Arizona University. Artiste polyvalente, elle utilise la vidéo, la photographie et le dessin, crée des installations avec des éléments végétaux et organiques, jouant des symboles, des codes, des clichés de la beauté qu’elle détourne et décale.
Hans-Christian Berg
Hans-Christian Berg est né en 1971 à Esbo. Il est diplômé de l’Académie des Beaux-Arts (sculpture) et de l’Université d’Art et de Design (verre et céramique) d’Helsinki. Son travail s’inspire des phénomènes optiques observés dans les régions arctiques : la logique de notre perception y est confrontée à ses limites. Ses sculptures cinétiques et ses installations lumineuses créent des distorsions, des illusions, des effets de miroirs qui brouillent et interrogent la notion de réel.
Kim Simonsson
Né en 1974 et formé à l’Université d’Art et de Design d’Helsinki, Kim Simonsson crée des personnages hybrides et fabuleux issus de la culture populaire finlandaise, de l’Heroïc Fantasy et des mangas. D’une grande perfection formelle, ses sculptures d’enfants et d’animaux forment un univers étrange et inquiétant. La céramique blanche, le verre et le platine ne présentent un aspect lisse, impersonnel et innocent que pour mieux nous égarer et nous renvoyer à nos propres terreurs.
Avec le concours de la Fondation Pro Artibus.
Contact presse :
Bouchekhchoukha Naïma