« Je n’ai pas de style préétabli, j’aime m’amuser à inventer pour chaque projet une forme nouvelle. La cohérence stylistique n’est pas mon souci. (...) Je manipule des matériaux ou des outils que je choisis selon mon désir du moment et dont je m’impose les limites comme une sorte de règle du jeu. De ce jeu naissent des formes dont naît ensuite le sens. Il ne s’agit donc jamais d’un sens préétabli pour lequel je rechercherais
le plus juste matériau. J’aime cette phrase de Klee dans laquelle je reconnais ma méthode :
Ce que je fais m’apprend ce que je cherche. » Paul Cox

Quatre immenses toboggans de bois parcourent les trois niveaux de lux. Leurs trajets enchevêtrés
déploient leurs circonvolutions en un joyeux chaos juché sur une forêt d’étais et de contreventements.
Des centaines de petits véhicules dévalent leurs pentes, chargés de messages et d’objets choisis par
les visiteurs.
Un abondant matériel permet d’habiller les véhicules à leur guise : lettres, mots, images, objets, petites caméras et transistors... Tout apport personnel est aussi bienvenu. Puis l’on choisit son ou ses parcours, pour suivre les véhicules qui vous guident, dans leur trajet complexe, à travers les différents espaces du lieu d’exposition. La rencontre fortuite des véhicules au hasard de
leurs routes entremêlées crée un spectacle sans cesse changeant.