Le coût du travail pèse sur la compétitivité des entreprises françaises dont il est une des composantes majeure. Sa baisse est donc une nécessité.
Dès lors, la CGPME a salué l'annonce du Président de la République souhaitant notamment "moins de charges sur le travail" au travers d'une baisse des cotisations patronales famille à articuler avec le CICE.
La Confédération plaide aujourd'hui en faveur de la mesure la plus simple : la suppression totale, dès que possible, des cotisations famille. Elle souhaite cependant le maintien du Crédit d'Impôt Compétitivité Emploi (CICE), sans lequel les plus bas salaires seraient pénalisés.
Si l'impact budgétaire exige un délai de mise en œuvre, la CGPME réclame dès à présent, la suppression des cotisations famille pour les travailleurs indépendants et pour les salaires n'entrant pas dans l'assiette du CICE.
Ces mesures doivent marquer une inflexion claire dénotant une prise de conscience des difficultés que rencontrent ceux qui créent l'emploi. Il est donc impératif qu'elles s'accompagnent d'un moratoire de toutes décisions se traduisant par une augmentation des charges pesant sur les entreprises. Prendre d'une main pour redonner de l'autre n'aurait d'autre effet que d'alimenter davantage encore le scepticisme des chefs d'entreprise à qui il convient, au contraire, de redonner confiance.
Quant à ceux qui imaginent manier la carotte et le bâton, ils font tout simplement fausse route, la création d'emploi étant, avant tout, liée à la visibilité du carnet de commandes.