Il n’y a pas que la planète qui meurt petit à petit, nos valeurs démocratiques aussi, et peut-être même plus rapidement.
La séance du 06 Juillet au Grand Lyon en a été la démonstration :
La décision du lieu d’implantation du projet OL LAND est prise depuis 2006. Unilatéralement.
Et c’est à partir de cette décision unilatérale que les élus, représentants de la population, doivent s’exprimer. On ne leur laisse que le choix de la couleur du papier.
Lors de la séance du 6 juillet, ne pouvaient s’exprimer et entrer pour assister aux débats, que les groupes favorables au grand stade, les autres ont dû faire montre de discipline en restant dehors (ils y ont été contraints)!!!!!
Que se passe-t-il à Lyon, depuis quand l’opposition doit-elle porter une muselière, comment les groupes politiques représentés peuvent-ils accepter cette dictature orchestrée par un Gérard Collomb sûr de ses décisions ?
A un moment où nos hommes politiques nous répètent vouloir redorer le blason de la politique, le citoyen epsilon (terme oh combien précieux pour J.M.Aulas), est écœuré, et demande à ses élus de bien vouloir cesser de chercher à tout prix son bonheur.
NOUS DEMANDONS AUX ELUS DE PARLER VRAI, DE S’OCCUPER DES DOSSIERS SOCIAUX, DE RESOUDRE LES SOUCIS DE VIE AU QUOTIDIEN DES CONCITOYENS. PAS DE TOMBER DANS LES DELITS DE COPINAGE.
Nos impôts méritent un meilleur sort que celui qui leur est réservé avec OL LAND à Décines. Notre action est préventive. Depuis le départ, nous oeuvrons pour exercer une veille civique à l’avancement de ce projet.
Si démontrer que l’accessibilité à Décines est inadaptée pour accueillir un tel projet, si dénoncer que l’utilisation de nos impôts ne doit pas servir à améliorer de façon très relative cette accessibilité et si nous faire croire que Décines est le seul lieu qui puisse être pour le projet OL LAND, alors nous n’attendrons pas de voir pour être convaincus. Nous demandons le retrait du projet à Décines et l’étude d’un autre site comme le Puisoz ou Gerland.
Dès lors, nous continuerons à alerter les populations de l’est lyonnais sur les nuisances de toute sorte que génèrera le projet. Chiffres à l’appui, sans manipulation.
Car il est une réalité manifeste à laquelle personne ne répond : que deviendra l’intérêt général des stades lorsque nous apprendrons le 27 mai 2010 que la France n’organise pas l’Euro 2016 ?