Qu'est-ce que le Soroban ?

Le Soroban désigne à la fois une technique de calcul mental et le boulier japonais dérivé du Suan pan (boulier chinois) importé au Japon au XVe siècle
Le principe, comme tout abaque, est la formalisation des nombres et leurs opérations représentée par le mouvement de boules sur un repère de lignes verticales.
Composé de 4 perles inférieures (unaires) et 1 perle supérieure (quinaire), le Soroban, contrairement aux autres bouliers, est encore très utilisé aujourd'hui pour effectuer toutes les opérations de base de l'arithmétique (addition, soustraction, multiplication, ) mais aussi des calculs plus complexe pour les experts.  Un succès qu'il doit sans doute à la simplicité de sa conception, du nombre de tringles jusqu'à la forme des billes, tout est pensé pour faciliter son utilisation.
Même si il a été remplacé par les calculatrices et l'informatique, son utilisation est encore enseignée dans de nombreuses écoles au Japon et en Asie. Lors de son apprentissage, l'élève débute comme 10e kyu pour évoluer jusqu'au 10e dan au fil de son apprentissage et des épreuves d' Anzan (calcul mental).

Considéré comme un sport intellectuel à la base du calcul mental, le Soroban est un excellent entraînement cérébral. Son apprentissage et son utilisation régulière stimule activement les deux hémisphères du cerveau, ayant pour résultat une amélioration de la mémoire visuelle, de la concentration, de la représentation mentale, la résolution des problèmes, développe la logique de calcul et peut augmenter les résultats des tests de QI. Pour un enfant par exemple, cela favorise également la confiance en ses capacités et donc la confiance en soi.


Historique

– A cours de la période Muromachi (1333-1573), le Japon  commerce avec toute l'Asie, permettant ainsi de nombreux apports culturels. C'est à cette époque que le Suanpan, l'abaque chinois, est introduit dans le pays. Il est alors composé de deux quinaires et cinq unaires.
– Sous l'ère Edo (1615-1868), l'abaque japonais se popularise sous le nom de "yomi kaki soroban", pour finir par devenir "soroban"
– Au milieu du XIXe siècle, le Soroban perdit une boule quinaire mais il faudra attendre l'ère Meiji (1868-1912) pour que Irie Garyū lui donne sa forme que l'on connaît de nos jours en retirant une boule unaire, configuration qui se généralise à partir de 1930.


Étant fortement ancrée dans le patrimoine culturel et japonais, cette méthode de calcul aux nombreux bienfaits est une excellente manière de lier le développement cognitif à l'ouverture sur la culture japonaise. C'est pourquoi l'ELJ est fière d'être la première école, sur toute la région à mettre en place un atelier d'initiation au Soroban ouvert aux petits et grands.
Afin de proposer une véritable initiation et non un simple aperçus de cette technique de calcul, l'atelier se composera d'une série de quatre cours de 1h30 en petit groupe à partir de 4 personnes.
Cet atelier unique en Rhône-Alpes se déroulera au sein des locaux de l'Espace Lyon-Japon à Lyon. Dispensés par une professeure japonaise qualifiée qui serra enchantée de partager son savoir avec les intéressés à partir du 7 novembre 2012.

Pourquoi vous inscrire aux ateliers dispensés par l'Espace Lyon-Japon ?

– Événement unique en région Rhône-Alpes
– Favorise la représentation mental
– Améliorer ses capacités de mémorisation
– Une façon ludique de redonner aux enfant le goût des mathématiques
– favorise la concentration
– acquérir une meilleure confiance en soi et en ses compétences
– Permet d'augmenter le QI



Planing du premier l'atelier Soroban :
Les 13, 20 février et 13, 20 mars 2013 de 17h30 à 19h

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