Après bien des péripéties, le projet d'implantation d'une antenne relais à Breitenbach s'est finalement concrétisé.
Cette implantation s'est effectivement faite dans la douleur, en témoigne ce récapitulatif :
La naissance du projet sera également celle d'une association « la santé d'abord ». Cette association ne s'oppose pas à l'implantation d'une antenne relais, mais a souhaité qu'elle soit tenue à distance de 500m des premières habitations dans le souci de la préservation de la santé des riverains.
Une pétition destinée à faire part aux élus de la municipalité de l'opposition à l'arrivée d'une antenne relais sera mise en circulation et signée par 60% des habitants de la commune.
A cette même période Alsace20 effectue un reportage sur ce sujet. A cette occasion, le maire, M. Pierre Gsell a qui il est demandé s'il comprend les inquiétudes des riverains, a qualifié les opposants à l'implantation de l'antenne « d'écologistes fondamentalistes venus dans le village pour vivre leur délire schizophrénique» et a également ajouté « j'enverrai quelques taupes qui prendront les noms » lors d'un gouté citoyen organisé par ces opposants. Des propos surprenants dans la bouche d'un élu qui ne laissent dors et déjà rien augurer de bon.
En février 2011, M. Pierre Gsell, maire de Breitenbach, s'en prend violement à un membre de l'association opposée à l'implantation de l'antenne relais. Le maire sera condamné par le tribunal correctionnel de Colmar en 2011 à 3 mois de prison avec sursis et 4000 Euro d'amende pour violence et dégradation de biens.
Peu de temps avant cette décision de justice, M. Gsell a également été condamné par le tribunal administratif de Strasbourg à l'annulation de son élection comme conseillé général lors des élections cantonales. Cette condamnation reste toutefois sans lien avec l'affaire de l'antenne relais puisque le motif retenu par le tribunal est un conflit d'intérêt.
A noter également qu'en 2012, le maire ayant souhaité détruire sa mairie pour en reconstruire une nouvelle, une nouvelle pétition destinée à ce qu'un référendum soit organisé sur ce sujet sera réalisée. Bien que la pétition réunisse les signatures de plus de 50% des habitants, le conseil municipal décidera de ne pas réserver une suite favorable à cette demande.
L'antenne relais aura donc malgré tout été installée. Mais sa présence définitive n'est pas assurée, les opposants au projet ayant déposé un recours au tribunal administratif dans le but que soit déplacée l'antenne à une distance plus importante des premières habitations. Ce type de démarché étant lentes, la décision du tribunal administratif risque de n'être rendue que d'ici une à deux années.
Selon nos constatations, l'implantation de l'antenne semble avoir été faite sans grand respect pour l'environnement puisqu'il a été observé au pied de l'antenne divers déchets (mégots, papiers…) qui pourraient provenir de l'installation de l'antenne.
A noter enfin que l'antenne est installée à quelques mètres d'un cimetière militaire où sont enterrés 3528 soldats morts durant les premières et secondes guerres mondiales.
L'histoire ne dit pas si les morts se sont retournés dans leurs tombes et si toute cette agitation a troublé leur repos.
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