La ficelle réagit

La ficelle est une création lyonnaise. Elle existe depuis plus de quatre ans et nous travaillons chaque mois à fournir le meilleur
travail possible pour que son contenu soit riche, intéressant et
fiable. Les sujets sont historiques la plupart du temps, parce que nous avons à cœur de valoriser le patrimoine local.
Ses lecteurs, Lyonnais et Caluirards, sont fidèles et bienveillants. Nous les remercions chaleureusement.
La ficelle est un journal gratuit. Elle vit grâce à ses
annonceurs, qu'elle remercie également chaleureusement. Sans eux, elle n'existerait pas.
En créant ce magazine, nous avons fait des choix. Nous avons décidé de ne travailler qu'avec des entreprises du secteur.
L'imprimerie est située à Reyrieux, dans l'Ain, à moins de 30 kilomètres de la Croix-Rousse.
La société chargée de distribuer les exemplaires du magazine dans
les commerces est lyonnaise et se trouve dans le 1er arrondissement.
Nos annonceurs sont locaux.
Nous recrutons aussi, sur le bassin lyonnais. Des stages et des
temps partiels pour le moment, nous n'avons pas encore les moyens de créer de véritables emplois mais nous œuvrons dans ce sens.
La ficelle contribue ainsi, à son échelle modeste, au développement de l'économie locale.
Et pourtant, la ville de Lyon ne nous soutient plus. Il semble,
d'après son service de communication que les budgets soient restreints. Nous les appelons chaque mois.
Soit.
La ville n'a aucune obligation de nous soutenir. Mais est-il
normal qu'elle préfère soutenir des journaux parisiens et payants
plutôt qu'un mensuel comme le nôtre ?
Récemment un hebdomadaire parisien titrait sur les secrets de la
Croix-Rousse. Rien de nouveau. La presse nationale s'empare souvent
de sujets locaux pour une édition ciblée. A l'intérieur, deux
pages de publicité pour la ville de Lyon.
La même semaine, un autre hebdomadaire national dédiait également sa Une à la ville de Lyon. De nouveau, une insertion publicitaire lyonnaise.
Soulignons que ces éditions spéciales sont différentes sur chaque région. La ville ne communique donc pas nationalement mais uniquement sur notre secteur.
Nous sommes désolés et déçus de constater que les budgets municipaux soient alloués à ces magazines parisiens, au détriment
de la presse de proximité.
Il est regrettable que notre ficelle, pourtant si dévouée à la
valorisation des richesses de la ville, se sente ignorée, voire
dédaignée, par celle-ci.
Mais que faut-il donc faire ?
Nous sommes ouverts à toutes suggestions…
En attendant, sait-on jamais, la ficelle demande publiquement le  soutien de la ville de Lyon.

La rédaction
Le service commercial