Dans le cadre de son Festival Hotu Ma'ohi 2012, la Délégation de la Polynésie française organise, à Paris du 19 juin au 13 juillet, des expositions pédagogiques et des conférences permettant au grand public d'explorer les richesses de la faune et de la flore endémiques des archipels polynésiens. Les actions du Pays en matière de préservation de l'environnement sont également mises à l'honneur. L'entrée est libre.
Fil conducteur de la deuxième édition du Festival Hotu Ma'ohi, la biodiversité est à l'honneur avec « Polynésie, espaces de biodiversité » : au programme, des conférences, expositions et ateliers dédiés à la mise en lumière de la faune et de la flore endémiques des archipels et des mesures prises pour leur préservation.
Concernant les milieux marins, des conférences permettront d'apprendre sur « les récifs coralliens de Polynésie française » et « l'implication des populations dans la valorisation des espaces marins ». En matière de biodiversité terrestre, Hotu Ma'ohi fera une large place à deux aires protégées naturelles : l'île d'Eiao sur l'Archipel des Marquises et le massif du Mont Marau sur l'Archipel de la Société, au Nord-Ouest de Tahiti. Les expositions et conférences valoriseront le travail de ceux, écologues, anthropologues, archéologues ou encore chercheurs, qui agissent pour préserver un patrimoine vivant unique mais dégradé.
Avec une conférence « Renforcer les liens entre la culture et la nature », le ministère polynésien de l'Environnement interviendra notamment sur ses actions visant à sensibiliser les populations locales à la nécessaire préservation de leur environnement naturel.
Pour le pont entre la nature et la culture, une conférence sera dédiée aux îles Marquises en complément des expositions et conférences consacrées à l'île d'Eiao. Celle-ci a pour objectif de promouvoir ce haut lieu à la fois du renouveau culturel et de l'endémisme en Polynésie française, pour appuyer son inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Enfin, pour des intermèdes plus ludiques, des ateliers d'artisanat traditionnel permettront (les mercredis après-midi) à tous, grands et petits, de s'initier aux techniques du tifaifai (patchwork polynésien), à la vannerie, ou encore à la confection de colliers de coquillages.
*sources : Rapport UICN, Biodiversité & conservation en outre-mer, Stratégie nationale pour la biodiversité (Plan d'action Outre-mer)
Plus d'infos sur :
www.polynesie-paris.com