Selon une étude menée par des chercheurs en biologie de l'université de Yale (Etats-Unis) et publiée dans le magazine Nature, une exposition fœtale aux ondes entraîne chez les souris, des altérations neurophysiologiques et de comportement qui persistent à l'âge adulte.

L'étude à consiter à exposer des souris gestantes durant 19 jours (durée de la gestation chez la souris) à des ondes d'une fréquence de 800 à 1900 MHz, soit la même gamme de fréquence que nos téléphones portables. Comme de coutume pour ces études, les résultats observés sur le groupe exposé aux ondes a été comparé à un groupe témoin qui avait pour sa part des téléphones désactivés au dessus de ses cages.
A la naissance des foetus, aucune différence (malformations…) n'ont été observées entre les deux groupes.
Une fois les fœtus devenus adultes, les souris ont été soumises à des tests et cette fois, les chercheurs ont observé que "Les souris exposées durant la gestation ont une mémoire altérée, sont hyperactives avec une moindre anxiété, ce qui indique que l'exposition intra-utéro aux radiofréquences est une cause potentielle de désordre neuro-comportemental".
Les chercheurs en concluent que "nous avons démontré qu'une exposition foetale aux radiofréquences de 800-1.900 MHz de téléphone portable entraîne des altérations neurophysiologiques et de comportement qui persistent à l'âge adulte".
Non seulement un lien entre l'exposition fœtale aux ondes et des altérations neuropsychologiques a été démontré, mais de plus, les chercheurs ont également révélé une corrélation entre la durée de l'exposition aux ondes et les effets sur les souris, ce qui "suggère que des limites de sécurité, particulièrement pour les femmes enceintes peuvent être établies".

Il est surprenant que cette étude n'ai eu que peu d'impact médiatique. Pourtant, si la transposition des conclusions à l'humain ne saurait être automatique, elle ne peux non plus être exclue. Or, dans l'éventualité ou les conclusions sont transposables à l'humain, cela signifie que la société se trouve face à un problème de santé publique de grande ampleur et que des mesures doivent impérativement être mises en œuvre pour protéger les femmes enceintes d'une exposition aux ondes.

A noter que même si l'explication de ce phénomene n'est probablement pas unique, le syndrome d'hyperactivité est en croissance constante depuis plusieurs années.