Le montant des sommes déposées sur Livret A en 2011 le montre bien : les Français s'inquiètent : ils veulent épargner mais sans prendre de risque. Les placements sûrs sont logiquement privilégiés, le Livret A en tête.

Depuis plusieurs mois, l'actualité économique est agitée, la confiance en les banques amoindrie, et le contexte général peu rassurant pour les ménages. Cela incite les Français à envisager l'avenir avec prudence, à vouloir épargner tout en privilégiant les placements sans risque : le Livret A, fort d'un taux à 2.25%, d'une épargne qui reste disponible, de dépôts garantis par l'Etat, et d'un rendement net de tous impôts et prélèvements sociaux, a donc le vent en poupe ! Si le record de collecte a eu lieu en 2008, avec 18,7 milliards d'euros de dépôts sur l'année, depuis le début de l'année 2011, ce sont déjà quelque 15,04 milliards d'euros qui ont été placés sur Livret A. D'autres types de placements sont aussi envisageables, comme le Livret de Développement Durable (LDD), ou le Livret d'Epargne Populaire (LEP), ce dernier étant réservé aux ménages modestes ayant payé moins de 769 euros d'impôt sur le revenu en 2010. Ces livrets présentent des avantages similaires à ceux du Livret A, et comme lui affichent un plafond de dépôts : 15 300 euros pour le Livret A, 7 700 euros pour le LDD, et 6 000 euros pour le LEP.
Pour beaucoup de ménages, une ligne « épargne » apparaît sur le budget mensuel : ce sera pour certains la somme qui reste disponible en fin de mois, pour d'autres c'est une somme précise, un virement automatique effectué à date fixe… Pour simplifier la tenue des finances personnelles, il peut être utile d'envisager un rachat de crédit. Cette opération, qui permet de restructurer les finances du foyer, peut être mise en œuvre par un courtier. Dans certains cas, il pourra procéder aux rachats des différents prêts en cours, et à la place des différentes lignes de remboursement des crédits, il restera un unique prêt à rembourser chaque mois.