Dans le cadre de la politique de la ville, la ville de Lyon a lancé une grande réflexion sur la diversité culturelle sur cette grande métropole. Plusieurs entretiens et rencontres ont eu lieu avec les acteurs les plus actifs. Le Conseil de l'Europe s'est même déplacé pour suivre l'avancée des travaux.
Et puis quelle ne fut pas la surprise de apparaître une belle campagne de publicité dans le métro lyonnais où l'on voit apparaître le slogan « Tous pour la Diversité ».
« Faire pour nous sans nous, c'est faire contre nous » s'évertuait à répéter Nelson Mandela pendant les longues années de lutte contre l'apartheid. Aujourd'hui, la thématique à la mode semble être « la diversité » que l'on mêle à toutes les sauces. Il y a quelques années, c'était « la lutte contre les discriminations » qui apparaissait à tous les colloques avec les experts et spécialistes sur la question. Les premiers concernés par la question, toujours absents des tribunes, étaient-ils trop « idiots » pour réfléchir ?
Dans le cadre de la politique de la ville, la ville de Lyon a lancé une grande réflexion sur la diversité culturelle sur cette grande métropole. Plusieurs entretiens et rencontres ont eu lieu avec les acteurs les plus actifs. Le Conseil de l'Europe s'est même déplacé pour suivre l'avancée des travaux.
Et puis quelle ne fut pas la surprise de apparaître une belle campagne de publicité dans le métro lyonnais où l'ou voit apparaître le slogan « Tous pour la Diversité ». A priori, il s'agit d'une très belle initiative mais quand on constate que cette action est financée par l'Union Européenne, et le Conseil de l'Europe et mise en œuvre par le Conseil de l'Europe, il est légitime d'avoir des interrogations quant à l'utilisation des fonds européens.
Pour avoir participé comme de nombreux autres acteurs à toute la réflexion sur la diversité à Lyon, il est aisé d'affirmer qu'à chaque fois qu'il a été question de financement, la réponse a été nous n'avons pas de budget.
Au-delà du financement, regardons les deus partenaires de cette campagne, l'ISCPA et Radio Sun, sans exagérer, il est clair qu'ils n'apparaissent pas comme des moteurs de la diversité sur le Grand Lyon.
Alors que faut-il faire pour avoir accès à ces campagnes appartenir à un cercle restreint qui se partage en toute « confidentialité » les parts de budgets ?
Si c'est le cas, nous l'acceptons car c'est la règle du jeu mais ne le faites pas sur des questions qui nous concernent au premier chef.
Pour toutes ces raisons, le média « ekodafrik.net « ne s'associe pas à cette campagne « marketing » qui ne fera avancer en rien la diversité
Contact presse :
Christophe AMANY