Le samedi 21 mai 2011, La FRAPNA-Rhône, la LPO-Rhône et le collectif Stop au TOP investissent les milieux naturels impactés par le projet de périphérique de l'Ouest Lyonnais au cours d'une journée d'inventaire et de sensibilisation à la nature périurbaine.


La FRAPNA-Rhône, la LPO-Rhône et le collectif Stop au TOP investissent les milieux naturels impactés par le projet de périphérique de l'Ouest Lyonnais au cours d'une journée d'inventaire et de sensibilisation à la nature périurbaine.

La restitution des inventaires aura lieu samedi 21 mai à 18h00 à Francheville, salle Vacheron, afin de présenter les espèces et les milieux naturels concernés par le tracé, et d'ouvrir le débat sur l'impact environnemental d'un tel projet.

Une nature rare et fragile

La forte urbanisation des secteurs de l'Ouest de Lyon a très fortement réduit les boisements et prairies qui structuraient les paysages. Par l'emprise de son tracé et de ses échangeurs, le TOP menace les milieux et des espèces sauvages dont la Huppe fasciée, le Triton alpestre ou le Martin pêcheur.

Alors que le maintien de la nature en ville présente un enjeu fort pour le bien être urbain et la préservation de la biodiversité, il est inacceptable de voir ces richesses naturelles disparaître sous des tonnes de ciment et de bitume.

Feu vert pour la voiture, rouge pour la nature ?

Les ouvrages extérieurs du TOP représentent une menace pour le déplacement de la faune sauvage qui se déroule déjà dans un contexte périlleux lié à la forte urbanisation et à la densité du trafic. L'échangeur de la vallée de l'Yzeron vient altérer un corridor  essentiel à la continuité écologique entre le Rhône et les Monts du Lyonnais, et compromettre les enjeux de préservation de la trame verte et bleue du Grenelle de l'environnement.

Quelle cohérence dans les politiques climatiques du Grand Lyon ?

Quelle crédibilité attribuer aux politiques de réduction d'émission des gaz à effet de serre sur le Grand Lyon, quand ce territoire continue d'accueillir des projets avec des bilans carbone catastrophiques ?

Les voies rapides urbaines constituent des ouvrages incitant à l'utilisation de la voiture au détriment des autres moyens de transport. Alors que 29% des émissions de CO2 du Grand Lyon proviennent des transports, le projet de TOP laisse planer un sérieux doute sur la volonté politique d'atteindre, d'ici à 2020, les 20% de réduction d'émission de gaz à effet de serre prévus dans le plan climat du Grand Lyon.

Enfin, ces projets viennent contribuer à l'imperméabilisation des sols, au détriment des nappes phréatiques qui souffrent notamment des périodes de sécheresse.

Pour ces différentes raisons, les associations naturalistes se mobilisent et vous invitent à participer à la journée du 21 mai.


Programme de la journée :

8h : Départ des groupes depuis Francheville pour investir les sept espaces naturels impactés par le fuseau

14h : Découverte grand public des milieux naturels et des espèces menacés par le TOP sur trois secteurs.

18h : Conférence de presse, restitution des inventaires et débats.