2010 n'a pas été une très bonne année pour le marche de la noix en France. Comme les autres, la Noix de Grenoble a fait les frais des conditions climatiques capricieuses.
Résultat : une productivité et des ventes françaises en baisse. Un bilan qui aurait pu être très décevant sans les bons résultats des ventes export et une campagne de communication qui en a fait craquer plus d'un !
Des conditions climatiques défavorables
Si les chiffres ne sont pas encore définitifs, un premier bilan fin décembre faisait état d'un net recul de la production de Noix de Grenoble : - 20 % à - 30 % de volumes commercialisables par rapport à 2009.
En cause ? Les aléas des conditions climatiques. Alors que la floraison des noyers, étape essentielle dans la croissance des fruits, requiert des températures assez douces, le printemps 2010 a été froid, humide et très pluvieux en mai.
Les plantations ont ensuite manqué de chaleur et de soleil en juin et juillet, ce qui a généré beaucoup de maladies.
Enfin, l'humidité et le vent qui ont régné en septembre ont favorisé les chutes précoces de noix.
Résultat ? Si les qualités gustatives de la Noix de Grenoble restent fideles a leur réputation d'excellence, les fruits issus de la récolte 2010 sont moins nombreux qu'habituellement.
« Le climat a vraiment joué contre nous en 2010. Les années où le climat est idéal sont rares mais les épisodes défavorables sont généralement compensés par des périodes plus clémentes. Cette année, nous avons souffert des conditions climatiques difficiles sur toute la durée de la production, de la floraison au printemps jusqu'à la récolte à l'automne… ».
Catherine Petiet, Directrice du CING
(Comité Interprofessionnel de la Noix de Grenoble)
La Noix de Grenoble, toujours plébiscitée
Les consommateurs sont néanmoins toujours au rendez-vous.
Le petit fruit fraîcheur des Alpes s'est bien vendu jusqu'en décembre : 73 % des volumes ont déjà été écoulés ! Cet engouement, associé à la baisse de la production 2010, risquent de faire de la Noix de Grenoble une denrée rare dans les mois à venir. Il faudra patienter jusqu'à la prochaine récolte.
Mais le point réellement positif de cette saison 2010 reste l'export. Malgré la baisse de la production, c'est déjà l'équivalent de 95 % du volume de 2009 qui a été écoulé, avec une reprise sur le marche allemand et une progression de pres de 30 % en Suisse !
Une campagne de communication efficace
Si la récolte 2010 n'a pas été à la hauteur des espérances dans l'hexagone, la campagne de communication a été très efficace en termes de notoriété et d'image avec des scores en hausses par rapport aux années précédentes :
> 3 déclinaisons de spots radio se sont ainsi partagé 222 diffusions sur France Inter, France Info et France Bleu, en novembre et décembre. Des messages originaux, amusants et actuels, qui avaient déjà séduits les auditeurs en 2009.
> Un dispositif média accompagné par une grande campagne d'affichage en Rhône-Alpes : 443 affiches, visibles à Grenoble, Chambery, Annecy, Lyon, Saint-
Etienne, Bourg-en-Bresse, Valence, Montelimar et Aubenas.
Ils ont craque pour la Noix de Grenoble !
Des écoles de communication ont contacté le CING afin d'obtenir l'autorisation d'étudier avec leurs élèves la campagne de communication 2010 de la Noix de Grenoble dans le cadre de leur programme scolaire.
Interpellées par le dispositif de communication en place et conquises par les propriétés de ce petit fruit plein d'énergie, des personnalités sportives pourraient nouer des partenariats avec la Noix de Grenoble pour les prochaines campagnes. À suivre…
Contact presse :
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Emilie Triolo ● 04 50 52 70 73 ● emilie.triolo@agencetexto.com
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