J’ai pris des pinceaux pour écrire, ça m’a fait des tableaux. Des toiles pour s’entendre. Les mots, troqués pour des couleurs, ont dérobé les objets, les figures. Il y a le monde tel que je me le figure. Un monde qui vit, végète ou gesticule. Il y a aussi un monde qui apparaît en soi. Un geste joue. Un vif ressenti le décrit.
Technique :
J’utilise une technique au liant Caparol enseigné par Jean-Philippe Aubanel. Elle me permet de travailler la matière, en général de l’acrylique, de superposer des couches de peintures, d’en révéler certaines, d’en éliminer d’autres, de donner des effets de déchirures, de transparences, ou au contraire, avec un autre mélange, de rendre les couleurs plus opaques. La plupart de mes travaux sont réalisés sur papier, support commun qui à l’avantage d’éliminer l’appréhension que l’on peut avoir avec une autre surface. Une sélection s’opère. Ils sont ensuite marouflés sur une toile de coton ou de lin pour un meilleur rendu.
Eléments biographiques :
J’ai exposé à Cluny lorsque j’avais 19 ans, dans une salle à côté de l’Office du tourisme, en septembre 1999 pendant les journées du patrimoine. Je partageais l’exposition avec d’autres peintres. J’avais un mur pour présenter 12 toiles. Je n’ai pas de formation artistique classique. J’ai simplement suivi des cours de théorie et de pratique de la couleur dans l’atelier d’Aubanel, à l’ELAC. Aujourd’hui, je suis des cours de modèle vivant, pour une autre approche des formes…