Après la manifestation du 18 mars, qui a vu des extrémistes turcs régler leurs comptes avec l’Histoire sur le sol français, la profanation du mémorial arménien marque une provocation de plus. Ayant dès octobre 1987, à l’Assemblée Nationale, proposé la reconnaissance officielle du terrible drame vécu par les Arméniens, ce que tous les autres groupes politiques ont à l’époque refusé, j’exprime au nom du Front National ma réprobation de cette atteinte à la mémoire des morts.

Les morts de l’Arménie ont droit au respect.

Les riverains du monument, déjà mécontents du fait de l’absence de concertation préalable, ont droit à la tranquillité.

Gérard Collomb a le devoir d’organiser la protection de ce monument, comme il s’y était engagé.