Fidèle à ses engagements, l’Aéroport Lyon-Saint Exupéry mène depuis début 2001 une vaste campagne de mesure de la qualité de l’air dans les communes riveraines. Confiée à COPARLY, cette étude menée sur 3 ans révèle que les activités aéroportuaires ne génèrent pas d’impact significatif sur la qualité de l’air au niveau local pour les polluants réglementés.

La qualité de l’air est la seconde préoccupation environnementale des riverains de l’Aéroport Lyon-Saint Exupéry. L’impact planétaire de certaines émissions place d’ailleurs cette problématique au-delà du contexte local. C’est pourquoi l’aéroport en tant qu’entreprise citoyenne, s’est engagé en décembre 2000 dans le cadre de sa charte pour l’environnement à acquérir une base de données sur ses émissions et la qualité de l’air dans les communes riveraines.

La Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon, gestionnaire de la plate-forme aéroportuaire a confié la réalisation de ces campagnes de mesure à COPARLY organisme de surveillance de la qualité de l’air dans l’agglomération lyonnaise. Une convention a été signée, garantissant son indépendance et sa totale liberté en matière de communication des résultats de mesure.

Réalisée à l’aide de moyens de mesures variés, cette étude a été menée de 2001 à 2003 et s’est découpée en 2 phases.
La première phase, dite phase spatiale, a montré que l'aéroport est comparable à d'autres zones regroupant des activités industrielles. Son influence est très limitée sur son voisinage. Par ailleurs, les mesures réalisées sur la même période avec une remorque laboratoire à proximité de sa centrale thermo électrique ont également montré que la qualité de l'air sur ce site est sensiblement du même niveau que sur un site périurbain subissant ponctuellement l'influence du trafic automobile et des activités industrielles.
La seconde phase, dite phase temporelle, a compris des mesures sur les communes de Villette d'Anthon, Colombier Saugnieu et Satolas-et-Bonce, en période hivernale et estivale pour chaque point de mesure. Aucun dépassement de valeur réglementaire n'a été observé, hormis pour l'ozone pendant l'été caniculaire de 2003. A noter qu’il n’a pas pu être directement lié aux activités aéroportuaires.
Les niveaux en moyenne annuelle sur ces trois sites d'étude sont en-dessous des objectifs de qualité de l'air pour tous les polluants réglementés, et inférieurs à ceux enregistrés sur des sites plus proches de l'agglomération lyonnaise.

En conclusion, les résultats de la campagne de mesure montrent que l'Aéroport Lyon-Saint Exupéry peut être assimilé, en matière de qualité de l'air, à une zone périurbaine d'agglomération. Il apparaît que les activités aéroportuaires sont des sources d'émissions de polluants, mais qu'elles ne génèrent pas d'impact significatif sur la qualité de l'air au niveau local pour les polluants réglementés.

Le rapport intégral de COPARLY sur l'ensemble des campagnes de mesure de la qualité autour de l'aéroport est disponible sur simple demande aux coordonnées ci-dessous.