Ref : F.L.A.M.E, 08 Février 2006
La Belgique a adopté la législation interdisant la production des sous munitions suite à la pression de l’opinion publique. Les sous munitions sont des bombelettes contenues dans des conteneurs et qui exposent à mi hauteur, se rependant sur de grands territoires.
L’Association Internationale des Soldats de la Paix (AISP) s’en félicite.
Elle regroupe 25 000 membres répartis sur plusieurs pays, tous civils et militaires qui ont travaillé pour le maintien de la paix dans le cadre du conseil de sécurité de l’ONU.
L’association s’est donnée notamment pour but de coordonner et réaliser des actions de paix, de renforcer les liens d’amitié et de solidarité entre les peuples et d’intervenir dans le domaine humanitaire d’urgence et de développement. L’AISP est dotée d’un statut consultatif au Conseil Economique et Social des Nations Unies.
L’AISP a constaté un besoin urgent et impératif d’éliminer l’impact des mines antipersonnel et autres munitions non explosées. C’est un préalable indispensable pour le développement de projet d’assistance Humanitaire et de développement. Elle a crée en 1995 un « DEPARTEMENT MINES » et fait partie de la CMC (Clusters Munitions Coalition), coalition internationale regroupant l’ensemble des associations souhaitant interdire les sous munitions. Elle a d’ailleurs participé à la sensibilisation des députés belges avant l’adoption du texte
A ce jour sont annexés 5 protocoles à la convention Convention de 1980 sur certaines armes classiques : le deuxième limitant l’emploi des mines, pièges et autres dispositifs et le cinquième s’efforçant de trouver une solution aux problèmes humanitaires graves causés par les restes explosifs de guerre au lendemain d’un conflit.
Les mines antipersonnel et les sous munitions impliquent des enjeux humanitaires semblables mais ne bénéficient pas des mêmes règles de droits. Elles sont fabriquées dans de nombreux pays notamment la France bien que ne respectant pas certains principes du droit international.
L’AISP souhaite que la décision de la Belgique donne suite à une importante mobilisation de la part d’autres pays et de l’opinion publique.
Il est essentiel d’interdire la production et l’utilisation des sous munitions pour éviter à la population des traumatismes physiques et moraux en tous points semblables aux mines antipersonnel. Seulement une vingtaine de pays ont ratifié le protocole V. En ce sens tous les pays doivent s’unir pour l’interdiction totale des « clusters ».
Combattons ce fléau pour un avenir plus sûr !
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