C'est d'un partenariat, officialisé en 2009, entre le Centre d'Expertise de la Performance Gilles Cometti (CEP) et l'entreprise CEN Nutriment, qu'est née cette plate-forme dijonnaise unique en son genre. Cette plate-forme propose aux industriels une solution « tout en un » pour les allégations santé, allant d'une aide à la conception de l'étude jusqu'à la réalisation pratique de cette étude.

Structure de recherche et de transfert de technologie, le CEP, créé en 1994, a développé un important savoir-faire sur l'évaluation de la performance physique. En collaboration avec l'Unité « Motricité-Plasticité » de l'Inserm, il a réalisé de nombreuses expérimentations visant non seulement à améliorer la connaissance scientifique sur l'entraînement mais aussi à optimiser et objectiver la préparation physique des sportifs de haut niveau. Aujourd'hui, le CEP propose un grand nombre de tests des qualités physiques menés avec des outils de haute technologie.

Son partenaire, CEN Nutriment, est une entreprise, créée par un universitaire dijonnais, le professeur François Allert, titulaire de la chaire d'Evaluation Médico-Marketing des Allégations Santé (EMMAS) qu'il a développée au sein de l'ESC Dijon. CEN Nutriment est spécialisée dans les études cliniques et observationnelles pour les compléments alimentaires et aliments fonctionnels. C'est en 2006 qu'est née cette entreprise, en réponse à une demande forte des industriels de l'agroalimentaire pour prouver scientifiquement les bénéfices santé des aliments et ingrédients fonctionnels qu'ils conçoivent et commercialisent sur un marché en pleine croissance.

En contribuant à favoriser un certain état d'esprit en région, ce fameux « effet cluster », VITAGORA a permis la rencontre du CEP et de CEN Nutriment. « Nous avons découvert que les compétences du CEP dans le domaine de l'expérimentation et celles de CEN Nutriment en termes de méthodologie et de statistiques étaient complémentaires », souligne François Allaert. D'où l'idée d'un partenariat à travers lequel ces deux entités pourraient offrir aux industriels un « tout en un », allant d'une aide à la conception de l'étude dont ils ont besoin pour démontrer l'allégation de santé de leur produit, jusqu'à la réalisation pratique de cette étude. Les premiers contrats pourraient être signés dans le courant de l'année.