COMMUNIQUE DE PRESSE JUILLET 2004
PISCINE 2004
TOUTES LES SOLUTIONS DU MARCHE POUR LES PROFESSIONNELS
Véritable lieu de vie et de bien-être, la piscine connaît un développement constant depuis de nombreuses années. Qu'elles soient privées ou publiques, les piscines doivent répondre aujourd'hui à des attentes clairement exprimées par les utilisateurs : la sécurité et le bien-être.
û Si la sécurité reste le maître mot de la piscine publique, elle connaît un renforcement de ses exigences pour les piscines privées. Ainsi, une loi sur la sécurité, parue au journal officiel du 1er janvier 2004, fixe des impératifs de protection des piscines enterrées et semi-enterrées.
û Pour la recherche de confort et de bien-être, piscines publiques et privées doivent offrir des équipements synonymes de détente, de loisir et de convivialité. La piscine devient également plus facile à vivre, elle s'installe, se monte et s'entretient plus simplement. Dans le secteur privé, on parle ainsi de piscines "prêt à plonger".
Face à ces attentes, les professionnels ne cessent d'innover tant sur la conception des bassins et de leur environnement que sur la diversité des équipements. C'est dans ce contexte que s'ouvrira du 16 au 19 novembre prochain, au parc des expositions Eurexpo de Lyon, le salon mondial Piscine 2004.
Reconnu comme l'événement international de référence par toute la profession, Piscine 2004 rassemblera 450 exposants venus de 30 pays.
LE N°1 MONDIAL DU SECTEUR
Animé par un principe fondateur, celui d’accompagner de façon très pragmatique les professionnels de la piscine, le salon Piscine 2004 constitue une véritable place de marché où sont mis en oeuvre une multitude d’outils, de services et d’événements. Le salon piscine 2004 permet de découvrir toutes les dernières nouveautés ou tendances, de mieux appréhender le marché, de mieux le comprendre et donc d'anticiper son évolution.
UNE ORGANISATION PAR MARCHE POUR OPTIMISER CHAQUE SECTEUR
Afin de valoriser l'offre des exposants et d'optimiser la découverte du salon par les visiteurs, Piscine 2004 s'organise en quatre secteurs :
û Piscines (privées ou publiques),
û Aménagements extérieurs (dallage, mobiliers, éléments de décoration...),
û Forme (spas, saunas, balnéo, hammams, solariums...),
û Eclairage extérieur.
Cette organisation par marché sera appuyée par des évènements dédiés pour chacun des secteurs :
û Piscines : le 6ème Congrès des piscines recevant du public et des loisirs aquatiques et, pour les piscines privées, les Assises de la Piscine organisées par la FNCESEL (Fédération Nationale des Constructeurs d'Equipements de Sport et de Loisirs) et la CSIP (Coordination Syndicale Interprofessionnelle de la Piscine).
û Aménagements extérieurs : création d'un espace paysagé idéal.
û Forme : création d’un espace valorisant les nouveaux concepts de spa.
û Eclairage extérieur : mise en place d’un important espace d’information sur le secteur.
DES SERVICES ADAPTES AUX PROFESSIONNELS
Afin d'offrir toujours plus de services aux exposants comme aux visiteurs, le salon Piscine 2004 propose :
û la mise en place, avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon, d’un espace "Partenariat" destiné à l'aide à l’implantation des entreprises (entreprises étrangères voulant s’installer en France ou entreprises françaises s’installant à l’étranger), à la recherche de distributeurs, à la reprise ou à la cession d’une entreprise...
û un espace Nouveautés pour découvrir les produits et les tendances 2005.
û la possibilité pour les exposants de communiquer sur une période de deux ans sur le site Web du salon www.piscine-expo.com, de gérer en direct leur fiche entreprise, leur communiqué de presse...
Le salon Piscine 2004 bénéficie des partenariats avec la FNCESEL (Fédération Nationale des Constructeurs d’Equipements de Sports et de Loisirs), la CSIP (Coordination Syndicale des Industries de la Piscine), les missions économiques, la CCI et les fédérations professionnelles.
Piscine 2004 sera le premier salon à utiliser le tout nouveau hall 66 d'Eurexpo, un hall à la pointe de la technologie disposant de 12 200 m² d'un seul tenant, sans poteau central et bénéficiant de lumière naturelle grâce à une façade entièrement vitrée.
DOSSIER DE PRESSE
PISCINE 2004
TOUTES LES SOLUTIONS DU MARCHÉ POUR LES PROFESSIONNELS
WWW.PISCINE-EXPO.COM
SOMMAIRE
A. TOUT SAVOIR AVANT DE CONSTRUIRE UNE PISCINE
1. LE TYPE DE BASSIN : UNE QUESTION DE BUDGET ET D’UTILISATION
2. LE CHOIX DU REVETEMENT : L’ELEMENT VITAL POUR L’ETANCHEITE ET L’ASPECT FINAL DU BASSIN
3. L’AMENAGEMENT DES ABORDS : LA FINITION DE LA PISCINE
4. L'ENTRETIEN : DU FILTRE PERMANENT AU ROBOT AUTONOME
5. LA SECURITE : L'EQUIPEMENT INDISPENSABLE
B. PISCINES PUBLIQUES : MIEUX REPONDRE AUX ATTENTES DES DIFFERENTES CIBLES
1. LE TRANSFERT DE COMPETENCES VERS LES STRUCTURES INTERCOMMUNALES ET DE NOUVELLES MODALITES DE GESTION
2. L'EVOLUTION DE LA REGLEMENTATION ET LA PRISE EN COMPTE DES ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX
3. LA PRISE EN COMPTE DE LA DIVERSITE DES PUBLICS
4. DE NOUVELLES TECHNIQUES ET DES EQUIPEMENTS INNOVANTS
JUILLET 2004
A. TOUT SAVOIR AVANT DE CONSTRUIRE UNE PISCINE PRIVEE
Combinant critères esthétiques et impératifs techniques, la conception et la réalisation d'une piscine privée imposent un cahier des charges strict. Face à la multitude d'offres, en terme de bassins, d'aménagement…, le besoin d'information de la part des particuliers ne cesse de s'amplifier. Quel que soit le type de piscine désirée, enterrée, semi-enterrée ou hors-sol, le professionnel a avant-tout un rôle de conseiller auprès du maître d'ouvrage. L’emplacement de la piscine, son revêtement, ses équipements et son entretien sont autant de questions auxquelles il doit répondre.
1. LE TYPE DE BASSIN : UNE QUESTION DE BUDGET ET D’UTILISATION
Le développement du secteur de la piscine s'est fait notamment grâce à l'apparition de nouveaux types de bassins. Plus faciles à installer et plus économiques que la piscine en béton, les piscines en kit, monocoques ou hors sol ont permis l'apparition d'une nouvelle clientèle qui ne se serait pas forcément tournée vers la piscine. Aujourd'hui, on compte ainsi quatre grandes familles de bassins aux caractéristiques différentes :
û Les piscines en béton
Méthode la plus ancienne et la plus classique, la piscine en béton est également la plus fréquente. Si c'est le modèle le plus coûteux, il permet de réaliser des piscines de grandes dimensions et sur mesure. Tout, ou presque, est possible : débordement, plage immergée en pente douce, présence d’îlots... Quatre techniques existent : le béton coulé ou coffré,
le béton projeté, le béton armé et les structures en parpaings. Les structures en béton garantissent un premier niveau d'étanchéité qui sera complété par l'application d'un enduit spécifique.
û Les piscines en kit à enterrer
Ces piscines préfabriquées en usine permettent de faciliter l’installation. Réalisés à partir de panneaux en acier, polymères, aluminium, béton pré-contraints... ces bassins offrent une grande liberté de formes et une importante résistance. L’installation se fait à partir d’un kit "tout compris" qui inclut les éléments modulaires prêts à être assemblés, le revêtement d’étanchéité et de finition à la forme du bassin ainsi qu'un groupe de filtration pour l’épuration de l’eau. Les piscines en kit présentent l’avantage de simplifier le montage qui se fait en quelques jours seulement.
û Les piscines monocoques
Comme leur nom l’indique, les piscines monocoques sont construites d’un seul tenant en usine. Bénéficiant des progrès technologiques, elles sont réalisées dans un moule à base de polyester armé de fibre de verre. Cette composition permet d'assurer une étanchéité et une résistance à toute épreuve. En terme d’installation, le professionnel intervient au niveau de la préparation du terrain. En effet, la pose d’une coque nécessite une assise et une mise à niveau parfaitement plane afin que la structure ne se déforme pas sous la pression de l’eau. Réalisées à partir de modèles prédéfinis, la taille et les fonds des monocoques sont limités. De plus, il convient de prendre en compte l’accessibilité du lieu et la possibilité de transport de la piscine, les modèles trop grands seront proscrits.
û Les piscines hors sol
Seuls modèles ne nécessitant pas de travaux de terrassement, les piscines hors sol sont les plus accessibles. Elles représentent aujourd’hui environ 20% du marché. Réalisées à partir de structures en résine de synthèse, de bois ou d’acier, elles sont de plus petites tailles que les piscines enterrées. Posées sur le sol en semi-enterrées, elles s’installent partout. La seule contrainte est de vérifier la planéité du terrain. Les piscines hors sol sont plus courantes dans les régions tempérées où l'utilisation de la piscine reste limitée dans le temps.
A noter que la construction d'une piscine enterrée nécessite généralement une déclaration officielle à la mairie. Ainsi, pour un bassin en dur, il faut consulter le Plan d'Occupation des Sols (POS) auprès des services techniques. De plus, selon les communes, des conditions concernant le style de la piscine, ses dimensions, les distances à respecter… peuvent être imposées. Enfin, si le projet de piscine se trouve à proximité de monuments ou d'un site classé, les travaux seront soumis à la Direction Départementale de l'Equipement. Pour les piscines hors sol, les bassins de moins de 20 m², d'une hauteur inférieure à 1 m et implantés à plus de 3 m des limites de propriété ainsi que les piscines hors sol démontables ne sont soumis à aucune déclaration.
2. LE CHOIX DU REVETEMENT : L’ELEMENT VITAL POUR L’ETANCHEITE ET L’ASPECT FINAL DU BASSIN
Le choix du revêtement de la piscine est primordial. C’est lui qui assure l’étanchéité du bassin et son aspect esthétique. Les matériaux utilisés doivent tenir compte des agressions mécaniques et chimiques dues à la pression de l’eau, au gel l’hiver, au développement bactérien...
En terme de sécurité, il n'existe à ce jour aucune législation particulière en France. Cependant, une norme française sur la glissance ainsi qu’un texte d’application suivant les localisations sont en cours d’élaboration. Afin de répondre à un certain niveau de sécurité, un classement allemand sert actuellement de référence pour nos piscines. Ce dernier définit trois groupes de glissance de matériaux de revêtement de sol de A à C : le groupe A correspond au pouvoir antidérapant le plus faible, le groupe C au plus élevé.
En fonction du type de bassin, trois revêtements sont disponibles :
û Les enduits
Les enduits sont généralement utilisés dans les piscines en béton. La pose de l’enduit est une étape très rigoureuse, c’est elle qui permet d’assurer une parfaite étanchéité du bassin. Pour des raisons de sécurité et de confort, l’enduit utilisé se doit d’être non glissant et parfaitement lisse. Sa durée de vie est de 5 à 10 ans.
û Les liners
C’est le revêtement le plus répandu en France. Il est formé d’une poche en PVC souple et étanche fabriquée sur mesure aux dimensions du bassin de façon à en épouser parfaitement les contours. Là encore, c’est la pose du liner qui garantit l’étanchéité du bassin. Plus esthétique, ce revêtement permet des motifs et des coloris variés. Sa durée de vie est supérieure à
10 ans.
û Les carrelages
Le carrelage est le seul revêtement qui ne garantit pas l’étanchéité du bassin. Avant la pose, il convient d’assurer l’étanchéité de la piscine grâce à un enduit spécifique. Pour des questions de sécurité, il est recommandé d’utiliser des carreaux antidérapants, du groupe C pour les escaliers et les plages et du groupe B pour les bassins jusqu’à 1,5 m de profondeur.
A noter que les pâtes de verre, particulièrement glissantes, sont hors classement.
3. L’AMENAGEMENT DES ABORDS : LA FINITION DE LA PISCINE
Outre le bassin en lui-même, construire une piscine impose aujourd’hui de prendre en compte son aménagement. Ainsi, la conception de la plage et l’éclairage s’intègrent dès la construction de la piscine.
Pour la plage de la piscine, le choix du matériau, dalles de pierre, galets, gazon, bois, sont au libre choix du propriétaire. Le seul conseil est de souscrire à quelques règles de confort et de sécurité.
û Les dalles de pierre naturelle, reconstituées ou en matériaux artificiels sont souvent privilégiées pour leur résistance et leur facilité d’entretien. Comme pour le revêtement intérieur, il convient de porter une attention particulière à la glissance du matériau.
û Les caillebotis en bois connaissent une popularité croissante en raison de leur aspect naturel et chaleureux. Facile d’installation, ils nécessitent un entretien régulier d’étanchéité.
Afin de concilier les avantages esthétiques du bois et les qualités techniques du carrelage, de nouvelles générations de carreaux imitent les aspects des matériaux naturels comme le bois, le sisal….
Que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison, l’éclairage est également un élément important dans l'aménagement de la piscine. En terme de sécurité électrique, la norme existante pour les établissements publics est conseillée pour les bassins privés : aux abords des piscines, les principaux moyens de sécurité sont l’utilisation de matériel électrique très basse tension, la mise en place d’un dispositif différentiel de courant pour une coupure automatique de l’alimentation en cas de court circuit et la séparation électrique de la source et de l’appareil. L'étanchéité du matériel reste bien sûr le premier impératif à respecter.
4. L'ENTRETIEN : DU FILTRE PERMANENT AU ROBOT AUTONOME
A prendre en compte dès l'installation de la piscine, l'entretien du bassin est un élément essentiel. Tout au long du cycle, l'eau est aspirée par des prises d'eau (skimmer, goulotte, déversoir, bonde de fond…) et pompée à travers un filtre qui va la débarrasser de ses impuretés avant d'être refoulée dans le bassin. Il existe différents types de circulation d'eau, variant selon la taille et le type de piscine. Généralement, un refoulement et un skimmer suffisent pour une piscine familiale de moins de 40 m².
Différents types de filtres existent :
û Le filtre à sable, le plus courant, consiste à faire passer l'eau à travers une cuve pleine de sable. Le nettoyage se fait par lavage à contre courant, ce qui peu générer une consommation d'eau importante et oblige à raccorder le filtre au tout à l'égout. Cette solution permet de filtrer des particules de
40 ų.
û Le filtre à cartouche est formé d'une membrane perméable plissée et permet d'obtenir une finesse de filtration de l'ordre de 20 ų environ. Ce type de filtre est facile à installer et se nettoie simplement au jet. La cartouche a une durée de vie de 4 à 5 ans.
û Le filtre à diatomites, le "must" de la filtration, brasse l'eau à travers un gâteau d'algues microscopiques broyées : les diatomites. Ce filtre obtient une finesse de filtration de 2 à 5 ų. Son coût et son entretien le réserve plutôt aux structures professionnelles.
û Le filtre jetable, dernier-né du marché, est particulièrement simple d'utilisation. Il s'agit d'une poche filtrante multicouche que l'on remplace lorsqu'elle est encrassée. La finesse de filtration et de 20 ų environ.
Outre ces procédés, l'utilisation d'un robot nettoyant pour les parois du bassin s'avère indispensable. De nos jours, ces appareils se plongent dans la piscine et agissent tout seul, sans l'intervention de l'homme. Très courants, ces robots sont de plus en plus petits. Leur action, combinée à celle du filtre et de la vérification hebdomadaire de la qualité de l'eau, assure une piscine toujours propre et saine, sans trop d'efforts.
5. LA SECURITE : L'EQUIPEMENT INDISPENSABLE
Afin d'assurer la protection des enfants autours des bassins, les pouvoirs publics se sont mobilisés pour renforcer la sécurité. Ainsi, parue au journal officiel du 1er janvier 2004, fixe des impératifs de protection des piscines privées enterrées ou semi-enterrées :
û Toutes les piscines terminées ou construites après le 1er janvier 2004 doivent être sécurisées au moment de leur construction ;
û Les piscines privatives, déjà construites, des maisons en location doivent être sécurisées à compter du 1er mai 2004 ;
û Pour les piscines terminées avant le 1er janvier 2004, le délai de sécurisation court jusqu'au 1er janvier 2006.
Pour répondre aux recommandations de cette loi, un décret du 8 juin dernier vient de préciser les caractéristiques de 4 dispositifs de sécurité reconnus aujourd'hui :
û Les barrières de protection (NF P 90 306)
La hauteur minimale des barrières doit être de 1,10 m.
û Les alarmes de piscine (NF P 90 307)
Deux systèmes sont reconnus : les systèmes de détection de chute et d'immersion et les systèmes de détection de passage.
û Les couvertures de sécurité (NF P 90 308)
Bâche de sécurité ou couverture automatique.
û Les abris (NF P 309)
Hauts, fixes ou télescopiques, ils doivent rendre l'accès au bassin impossible lorsqu'il est en position fermée.
JUILLET 2004
B. PISCINES PUBLIQUES
MIEUX REPONDRE AUX ATTENTES DES DIFFERENTES CIBLES
Loisirs, détente, convivialité, sont les maîtres mots qui définissent ce que recherchent les utilisateurs de piscine aujourd'hui. Bien loin des piscines "sportives" rectangulaires divisées en couloirs, la piscine devient un lieu dans lequel on passe plus de temps et où l'on multiplie les activités. Face à ces évolutions, la piscine, qu'elle soit communale ou mise en place dans le cadre d'une collectivité privée (camping, résidence, village de vacances..), se transforme et s'équipe pour répondre aux attentes d'un public de plus en plus large. Pour cela, de nouvelles données sont à prendre en compte :
û le transfert de compétences vers les structures intercommunales,
û l'évolution de la réglementation et la prise en compte des aspects environnementaux,
û la prise en compte de la diversité des publics,
û l'apparition de nouvelles techniques innovantes.
1. LE TRANSFERT DE COMPETENCES VERS LES STRUCTURES INTERCOMMUNALES ET DE NOUVELLES MODALITES DE GESTION
Dans le cadre de la loi sur le transfert des compétences, les communes deviennent responsables de leur aménagement. La création ou la réhabilitation d'une piscine, rentre désormais dans une politique globale et planifiée dédiée à la satisfaction des habitants. Afin de répondre aux attentes du public avec des bassins ludiques et confortables, de plus en plus de communes se regroupent pour combiner leurs investissements et leurs efforts. Grâce à ces structures intercommunales, la construction ou la rénovation des piscines peut s'insérer dans un budget à court terme, ce qui n'est pas évident pour une commune seule. De plus, les communes peuvent investir dans des équipements plus importants et plus modernes, vecteurs d'images auprès du public.
Afin de gérer ces nouveaux complexes multi-décisionnaires, de nouvelles modalités de gestion se dessinent. Qui fixe le planning des investissements, quelle commune fournira le terrain, qui sera chargé de la gestion du complexe…. sont autant de questions auxquelles la structure intercommunale doit répondre avant de démarrer les travaux de la future piscine.
2. L'EVOLUTION DE LA REGLEMENTATION ET LA PRISE EN COMPTE DES ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX
Sur le plan réglementaire et environnemental, les évolutions se situent à la fois sur l'aspect technique des bâtiments accueillant une piscine et sur l'évolution des règles d'urbanisme et de construction.
Au niveau technique, les piscines municipales doivent répondre à des impératifs de plus en plus précis en terme d'isolation thermique, d'isolation acoustique et de traitement de l'eau. Pour des questions de consommation énergétique et pour le confort thermique des utilisateurs, on cherchera à minimiser les effets de parois froides et à limiter les pertes énergétiques dues au chauffage. Au niveau acoustique, un traitement de correction acoustique permettant d'obtenir un niveau de confort satisfaisant pour les usagers et surtout pour le personnel d'encadrement est indispensable. Concernant les règles imposées en terme d'isolation thermique et acoustique, les piscines sont soumises aux mêmes normes, D.T.U. et Règles de Calcul que les autres bâtiments. Seule exception, la dernière Réglementation Thermique 2000 ne s'applique pas aux piscines. Concernant l'eau des piscines, si les décrets français sont nombreux, une norme européenne définit un cadre strict concernant la qualité et le traitement de l'eau. Elle définit les exigences de sécurité pour les équipements de traitement de l'eau préfabriqués. Cette norme a pour but de garantir l'hygiène des piscines.
Au niveau des réglementations, il existe deux sortes de règles intervenant dans le domaine des piscines publiques :
û Les règles sportives. Provenant des fédérations utilisatrices - Fédération Française de Natation (FFN), Fédération Internationale de Natation Amateur (FINA).… - ces règles imposent des critères de conformité (taille, profondeur…) pour les bassins dits "sportifs", c'est à dire accueillant des compétitions ou des entraînements officiels.
û Les règles de sécurité. Définies par la loi, elles s'imposent pour toutes les piscines recevant du public. Elles concernent la protection incendie, la surveillance…. Ces règles sont différentes en fonction de la destination de la piscine et du public visé.
3. LA PRISE EN COMPTE DE LA DIVERSITE DES PUBLICS
En fonction du public visé, la piscine sera plus ou moins grande, plus ou moins profonde, avec ou sans équipement particulier…. Ainsi, avant de se lancer dans la construction ou la rénovation d'une piscine publique, il convient d'identifier le public à qui elle s'adresse. Pour une piscine municipale, trois publics différents sont concernés :
û Les groupes scolaires : les bassins appropriés aux groupes scolaires sont des bassins d'apprentissage. Ces bassins font de 0,6 m à 1,2 m de profondeur et sont destinés à accueillir les groupes d'élèves du primaire au lycée. Dans les grands bassins, ces zones d'apprentissage peuvent simplement être délimitées par des lignes flottantes.
û Les associations : deux types de bassins sont concernés, les bassins bébé nageurs et les bassins sportifs ou d'entraînement sportif. De plus en plus réclamés, les bassins bébés nageurs sont des bassins exclusivement réservés à cette pratique. Ils sont de petite taille et font environ 1 m de profondeur. Ces bassins demandent un entretien particulier puisqu'ils nécessitent une température constante de 30 à 32 °C. Pour les autres associations, un bassin sportif ou d'entraînement sportif est obligatoire. Si ce dernier est destiné à recevoir des compétitions, il devra alors être homologué par la FFN ou la FINA.
û Le grand public : plusieurs types de bassins peuvent être envisagés pour recevoir du public, les bassins de détente et de loisir et les bassins à vagues. Les bassins de détente et de loisir n'ont pas de taille ou de forme prédéfinies, leur aménagement et leur équipement sont libres. Ces piscines sont totalement destinées au développement des activités ludiques et de détente. De plus en plus courants, les bassins à vague ne répondent pas à des normes spécifiques. Il convient simplement de veiller à respecter un fond anti-glissant et une profondeur peu importante adaptée à la production des vagues. Pour toutes les piscines recevant du public, il est recommandé de prévoir une pataugeoire. Située en dehors du bassin principal, cette pataugeoire de 0,2 à 0,4 m de profondeur est destinée aux enfants de 2 à 5 ans.
4. DE NOUVELLES TECHNIQUES ET DES EQUIPEMENTS INNOVANTS
Pour répondre aux exigences des piscines modernes, plusieurs types d'équipements sont à prendre en compte :
û Les équipements ludiques : boule à vagues, toboggan, canon à eau, rivière rapide, bain bouillonnant…;
û Les équipements fonctionnels : mur mobile, fond mobile, casiers consignes, monétique, système d'assistance à la surveillance (Poséidon®) ;
û Les équipements techniques : déchloraminateur, pompe à chaleur, bassins métalliques… .
Le choix des équipements est déterminé en grande partie par le type de piscine prévue (sportive, de détente et de loisir…), la taille du bassin et le nombre de visiteurs attendus. Dans tous les cas, la qualité des équipements détermine la qualité de la piscine et contribue à la fidélisation du public.
Contact presse :
Florent Suplisson
04 72 22 33 42