Les labels bio pour les cosmétiques :
En France et en Europe, il existe plusieurs labels « bio » pour les cosmétiques. La certification
« bio » correspond un cahier des charges précis, contrôlé par des organismes indépendants. Les contraintes pour chaque label sont parfois différentes et elles sont plus ou moins nombreuses.
Pour obtenir le label « bio » il faut répondre au cahier des charges du label mais aussi payer le droit d'affichage du label, sur ses produits.
Il est donc parfois impossible pour certains petits laboratoires de prendre un label « bio » pour leurs produits, même si ceux-ci répondent à tous les critères voir plus que ce qui est préconisé par le cahier des charges.
Cinq labels biologiques.
En France, il existe quatre certifications qui cohabitent et se partagent le marché :
« Ecovert », avec la charte « Cosmébio » et « Cosméco »
« Nature et progrès »
« Demeter »
« BDIH».
Le cahier des charges.
Chaque organisme a un cahier des charges différent mais avec des similitudes. Les uns sont plus exigeants que les autres. On trouve en général :
% minimum de produits naturels, ingrédients végétaux obligatoires.
% minimum de produits issus de l'agriculture biologique.
Composants interdits : colorants, conservateur, huiles et graisses de synthèse ; ingrédients issus de l'industrie pétrolière ; composants à base d'animaux.
Emballages recyclables.
Recherche en laboratoire non faite sur les animaux.
Pourquoi cinq labels ?
On constate qu'il y a peu de différence d'un organisme à l'autre. Alors pourquoi ne pas avoir un seul label pour les cosmétiques ? Les consommateurs s'y retrouverai certainement mieux.
Les laboratoires qui ont pu acheter un label « Bio » sont tous de grands laboratoires. Ils s'imposent sur le marché en pratiquant des prix « BIO » !!!
Les prix des produits « bio » sont parfois si excessifs que des magasins spécialisés ne prennent plus certaines marques. Trop cher pour leur clientèle ! C'est peu dire, car l'on sait que les clients qui achètent du « bio » sont prêts à y mettre le prix...
Le prix est-il justifié ?
Il est vrai qu'il y a une clientèle potentielle et en augmentation constante. De plus en plus de personnes recherchent des produits naturels, non polluants, bons pour eux et la planète. Le marché du « bio » est en expansion et à chaque niveau les intervenants en profitent et prennent une marge très importante.
La qualité des produits est normalement incontestable, mais il faut savoir que l'on trouve des produits de qualité au moins identique, sans label « bio », à moitié prix...
La crédulité des gens est exploitée pour leur faire croire que le label « bio » est indispensable pour avoir une qualité sans reproche. Ce n'est pas le cas. Il faut arrêter de faire croire que le prix est un critère de qualité.
Le critère, c'est la qualité des ingrédients, pas le prix.
La responsabilité des consommateurs.
Les « adeptes » des produits « Bio » sont prêts à les payer très cher. S'ils regardent les notices pour voir la composition ce n'est que pour les conforter dans leur choix. Ils ne prennent pas la peine de regarder la notice d'un autre produit si celui-ci n'a pas le label. Pourquoi un tel comportement ? C'est une forme de sectarisme. Ne peuvent entrer dans le cercle des consommateurs « Bio » que les consommateurs avertis qui n'ont en général aucune difficulté financière. Ces produits sont réservés à une certaine élite ou à des consommateurs qui croient fermement au label « bio » et font des sacrifices sur d'autres choses.
Ma Conclusion
Les laboratoires de cosmétologie labellisés s'en mettent plein les poches et les consommateurs ne sont pas prêts à voir la vérité en face : on les vole !
Je voudrais juste que les consommateurs deviennent un peu plus avertis et prennent la peine de regarder les autres produits.
Il est vrai que les grandes marques de cosmétiques non labellisés mais de renommée mondiale n'hésitent pas à pratiquer les mêmes prix excessifs.
Personnellement je n'utilise que des cosmétiques dont les ingrédients sont naturel, sans paraben et sans colorant. Je n'achète pas dans les magasins traditionnels mais en vente directe car j'ai un prix 40% moins cher qu'en para-pharmacie, parfumerie ou magasins « Bio ». Il faut juste oser essayer une première fois.
J'aime cette forme de vente qui donne une relation plus personnelle avec le, ou la vendeuse qui vous donne des conseils personnalisés.
Mais ceci est un autre sujet que j'aborderai peu être une autre fois.
Vous trouverez d'autres conseils beauté et bien-être sur mon blog :
http://gazou-beaute-bien-etre.blogspot.com/
Contact presse :
Danièle Galicia