L’Assemblée générale du Kiosque Info Cancer de Lyon, tenue le 8 juin 2009, dresse un bilan extrêmement positif sur sa deuxième année de fonctionnement. Ses missions (orientation, écoute et information) et ses actions progressent désormais dans le département du Rhône.


Les chiffres sont clairs et éloquents. La fréquentation du KIC par des malades, des proches et des professionnels (infirmières, médecins), reçus de manière anonyme et gratuite sont en net progression (+ 55 %) en 2008 par rapport à 2007. A cela, il convient d’ajouter les milliers de personnes rencontrées hors les murs, lors de :
- Campagnes d’information du cancer colorectal sur 14 marchés du Rhône dans le cadre d’un partenariat avec Adémas 69, le Bus Info Santé du Conseil Général et le bus pédagogique de l’INCa.
- Participation à des conférences pour la Mutualité française avec l’association Ademas 69 et Europa Donna.
- Collaboration à des événements locaux (Octobre rose) et nationaux (Ruban de l’espoir).

Cette structure d’accueil et d’information, unique à Lyon, est située en dehors de l’hôpital, pour diminuer tout stress qu’un environnement hospitalier pourrait provoquer. La répartition des missions reste sensiblement égale (écoute 28 %, orientation 27 %), même si les demandes d’informations (45 %) sont un peu plus récurrentes.

Cet acteur incontournable du paysage médicosocial lyonnais est une véritable plateforme pour professionnels et institutions publiques, capable d’aider et d’accompagner les personnes touchées par le cancer. Mais, une fragilisation du Kiosque est à prévoir dans les prochains mois due à une diminution de subventions publiques.

Devant cette réalité, Le KIC a pris l’initiative d’organiser, la première journée nationale des Kiosques Info Cancer (14 mai 2009). Une décision forte qui a recueilli le soutien du professeur Victor IZRAEL et rassemblé la plupart des KIC de France. La présidente du Kiosque lyonnais, Monique Bret, est heureuse du succès remporté par cet événement majeur pour l’avenir des KIC français. « Notre ambition a été d’affirmer et de montrer la légitimité de nos structures au niveau national et local aux institutions publiques, de mettre en commun nos actions, nos problématiques (financements, partenariat, communication, périmètre d’actions…), nos actions innovantes et de lancer un processus de fédération nationale. Nous sommes en bonne voie. Maintenant nous attendons la réaction de nos partenaires publics…. ».