La mairie du 6e arrondissement de Lyon, les enfants et petits-enfants du peintre lyonnais, Noël PICHOT, ont souhaité raviver la mémoire de cet artiste à l’occasion d’une exposition de nombreuses toiles de l’artiste (huiles et aquarelles) du 27 mai au 5 juin à la mairie du 6e.
Cette une rétrospective de grande qualité, confirmera, une fois encore, la valeur d’un talent qui tire son éclat de sa discrétion même.
Noël Pichot est né au début du Siècle dernier (1900) à Lyon dans le 6e arrondissement. Il y résidera par la suite, jusqu’à son décès en 1972, successivement aux trois adresses suivantes : - 40 Avenue Maréchal Foch, 1 Cours Vitton et 6 Quai Sarrail.
Lyonnais et chasseur invétéré, le secret de son style réside dans deux particularités.
C’est en parcourant la campagne des Dombes entre Rhône et Saône que le peintre, chasseur et poète, a trouvé ses meilleures inspirations. C’est, en tant que chasseur, qu’il y trouve un terrain de chasse giboyeux et des teintes d’automne à profusion. L’essentiel de ses paysages des Dombes sont peintes aux heures où le soleil glisse sur l’or des clairières et où le brouillard étend un voile de tristesse sur les étangs.
Ses prédispositions et sa passion pour le dessin se manifestent très tôt, et l’inciteront après ses études secondaires à entrer à l’école des Beaux-Arts. Dès sa sortie il est embauché au d’une entreprise d’impression sur soierie. La crise malheureusement mettra rapidement un terme à cette activité et le contraindra à rechercher d’urgence une autre situation. Après bien des vicissitudes il entre dans un secteur bien différent, l’assurance.
Son début d’activité d’artiste peintre en est perturbée. Elle comporte deux périodes distinctes :
 L’avant guerre, avec des croquis ou des aquarelles réalisées pendant les weekends en région lyonnaise au cours de promenades en famille ou de parties de chasse dans les Dombes, ou encore pendant les vacances dans le midi. Sa production reste toutefois assez confidentielle.
 L’après guerre, où il passe à la vitesse supérieure. Son organisation professionnelle lui permet de se consacrer davantage à ce qui est encore son violon d’Ingres.
Près de son bureau il prend un atelier où, suivant les jours, il peut peindre et recevoir des visiteurs. Progressivement il est mieux connu et sollicité pour exposer dans différentes galeries privées ou expositions officielles. Ces manifestations organisées essentiellement dans la région lyonnaise le font connaître, et lui attire des admirateurs, parmi ceux-ci des Musées, des organismes officiels (Musée des Beaux-Arts à Lyon, Galerie Bellecour) mais aussi des villes comme, par exemple, Lyon, Bourg ou Chatillon sur Chalaronne. Quelques années plus tard, il change d’atelier à cause d’un incendie et se consacre enfin entièrement à la peinture. Il meurt en 1972.
C’est l’itinéraire d’un artiste observateur relatant sa vision des paysages de son environnement. Ses voyages, marquées d’étapes diverses et variées de Lyon, des Dombes, en passant par la Provence, jusqu’en Afrique du Nord. Il change d’horizon et raconte avec vigueur les paysages provençaux aux maisons bien assises sous le ciel bleu. Parallèlement, Il a exploré les environs de Saint-Tropez aux couleurs chaleureuses aux petits ports colorés. Ses voyages au Maghreb (Maroc, Tunisie), lui permettent de créer une nouvelle ambiance dans ses œuvres avec des paysages d’Afrique colorés.
Contact : M. Cyrille Bouvat, Chef de Cabinet du Maire du 6e
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Contact : M. Cyrille Bouvat, Chef de Cabinet du Maire du 6e