L’issue du colloque du 4 mars 2009 à Paris intitulé “Les vaccins : une excellence française à préserver”, nous tenons à faire savoir que nous ne sommes pas dupes des manoeuvres actuelles visant, notamment à travers le plan de lutte contre les hépatites B et C, à rétablir la confiance dans la vaccination contre l’hépatite B, afin d’obtenir une meilleure couverture vaccinale, en dépit du nombre croissant de ses effets indésirables.
Nous attendons des réponses aux questions suivantes:
Est-il opportun de vacciner tous les nourrissons, alors que les dernières études montrent que 50 % ne seront plus immunisés 15 ans plus tard et que même un rappel pourrait ne pas permettre de relancer cette immunité ? (Etudes d'Hammitt 2007 [1] et de Bialek [2] 2008.)
A l’inverse, la Grande-Bretagne fait preuve de mesure et de discernement en ne vaccinant que les nourrissons dont la mère est infectée.
Est-il judicieux d’inciter les médecins à vacciner jusqu'à l'âge de 13 ans tous les enfants qui ne l'auront pas été quand ils étaient nourrissons, alors que l'étude réalisée par le professeur Marc Tardieu ("Neurology" 8/10/2008) devrait inciter à la prudence ? Cette étude, discréditée par les autorités, montre pourtant que les enfants vaccinés conformément au calendrier vaccinal sont, au moins statistiquement, beaucoup plus à risque de sclérose en plaques, plus de 3 ans après la vaccination antihépatite B, que ceux qui ont été moins vaccinés.
Est-ce justifié de rendre obligatoire la vaccination pour tous les personnels de santé, alors que cette vaccination pourrait se limiter aux seuls soignants exerçant dans des services à risque d’exposition, comme le recommandait l'avis du Conseil supérieur d'hygiène publique de France du 23 juin 1998 ? {[5] Avis des instances scientifiques}. Néanmoins, le personnel de soins, qui est le plus vacciné, est aussi le plus touché par des pathologies post-vaccinales dont les victimes peuvent témoigner. Doit-on continuer à lui faire courir obligatoirement des risques supérieurs à ceux de la maladie ?
Comment de tels faits, parfaitement vérifiables, puisque contenus dans des documents émanant d'une agence de l'Etat, pourraient-ils nous convaincre, de façon totalement objective, que la vaccination contre l’hépatite B est parfaitement inoffensive et efficace ?
Des études significatives ont été écartées ([3] [4]), des données chiffrées ont été présentées de façon mensongère, des informations sur les effets secondaires du vaccin ont été dissimulées, etc. Tant que de telles pratiques dureront, aucune confiance ne s’instaurera. Seule une information objective, exhaustive et indépendante des firmes productrices de vaccins serait en mesure d’instaurer un début de confiance dans le public. Nous attendons que les autorités sanitaires comprennent ce message et mettent en oeuvre une véritable santé publique basée sur le principe de précaution et sur le consentement libre et éclairé du patient.
Collectif d'associations de victimes du vaccin contre l’hépatite B
[1] Hammitt LL. Hepatitis B immunity in children vaccinated with recombinant hepatitis B vaccine at birth : a follow-up study at 15 years. "Vaccine" 2007 ; 25 :6958-6964.
[2] Bialek SR . et al. Persistance of protection against hepatitis B virus infection among adolescents vaccinated with recombinant hepatitis B vaccine beginning at birth : a 15 year follow-up study. "Pediatr Infect Dis J" 2008 ; 27 : 881-885.
[3] http://agmed.sante.gouv.fr/htm/10/filcoprs/040905.pdf
[4] http://afssaps.sante.fr/pdf/6/vhbrap.pdf
[5] http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/hepat_b/981001.htm
Collectif d'associations de victimes du vaccin contre l’hépatite B
Association Liberté Information Santé (ALIS)
Ligue Nationale Pour La Liberté des Vaccinations (LNPLV)
Info Santé Pays d’Auge
Collectif Art et Vaccinations
Union Nationale des Associations Citoyennes de Santé (UNACS)
Contact presse :
Patricia Gouy
Présidente du collectif Arts et Vaccinations
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