Table ronde le dimanche 8 mars à la crypte de l’église Saint-Joseph des Brotteaux (99 rue Crillon – Lyon 6e – métro A, arrêt Massena)
Suite à la représentation de Pilate (à 16h), de Jean-Yves Picq et mis en scène par Michel Béatrix, une réflexion sera apportée grâce à un moment d’échange multiconfessionnel, d’autant que le temps de Carême est une période propice pour les chrétiens pour interroger leur foi.
Les intervenants :
• Anne Faisandier, Pasteur de la paroisse des Brotteaux
• Jean-Rémy Falciola, Prêtre de la paroisse Saint-Joseph des Brotteaux
• Daniel Moyal, Responsable des relations judéo-chrétiennes de la Grande Synagogue de Lyon
• Michel Quesnel, Recteur de l’Université catholique de Lyon
• Hafid Sekhri, Responsable de la commission Dialogue inter religieux du Conseil régional du Culte musulman Rhône-Alpes
Les intervenants réagiront à la représentation en enrichissant le débat de leurs différentes sensibilités. Car la pièce jette un pavé dans la marre avec son contenu véritablement polémique : les révélations d’un Pilate s’appuyant sur la culture juive vont à l’encontre des convictions chrétiennes.
La volonté du Père Jean-Rémy Falciola est de faire de la crypte de sa paroisse (Saint-Joseph des Brotteaux - Lyon 6e) un lieu de la Parole. Parole spirituelle ou théâtrale, paroles proclamées et partagées, toutes deux prennent corps et se font vivantes dès lors que le texte est mis en acte.
En collaboration avec le Père Falciola et dans le cadre de l’année Saint Paul, Michel Béatrix met en scène Pilate, de Jean-Yves Picq, du 3 au 29 mars à la crypte de l’église Saint-Joseph des Brotteaux. Véritable polar spirituel, politique et linguistique, mystère et suspens sont au programme dans ce dialogue entre Ponce Pilate à la fin de sa vie et un jeune homme qui ne comprend pas comment l’ancien préfet de Judée a permis la mort du Christ. « Les langues sont les maîtresses des âmes » écrit Jean-Yves Picq : l’étude des Ecritures, de la Thora, à travers le fonctionnement de l’Hébreu, apporte peut-être la réponse…
Contact presse :
Marion de Saint Vaast