L’UNI Lyon s’insurge contre les Assemblées Générales qui se tiennent actuellement dans l’ensemble des universités lyonnaises.
Ces simulacres de démocratie sont tenus d’une main de fer par l’ensemble des syndicats d’enseignants, et essentiellement d’étudiants liés à la gauche et à l’extrême gauche.
Leurs divergences et luttes de places sont mises de côté afin de
s’allier et de faire front commun, s’abritant derrière la dénonciation du décret relatif aux
enseignants-chercheurs. En réalité le problème est idéologique, et les prétendues « luttes » sont partisanes ; parmi les revendications, il est demandé l’abrogation de la LRU, texte voté démocratiquement il y a plus d’un an.
L’UNI Lyon dénonce la présence massive d’étudiants de Lyon II dans les AG de l’université Jean Moulin Lyon III. Se réjouissant de bloquer leurs propres facultés ainsi que l’IEP, ils ont désormais pour objectif d’exporter leurs actions au sein de la dernière université publique de France à n’avoir jamais connu, depuis sa création, le blocage de l’une seule de ses facultés.
L’UNI Lyon s’insurge du laxisme dont faire preuve l’université à l’égard de ces individus, dont le seul et unique but est d’instaurer le désordre.
Après plusieurs demandes de notre part, nous n’avons toujours pas obtenu la garantie de l’université d’instaurer des barrages filtrants, comme ce fut le cas lors du CPE en 2006, où les cartes d’étudiants étaient contrôlées.
Le meilleur exemple de cette manipulation peut être donné par l’AG qui s’est tenue hier midi à la manufacture des tabacs où les 70 personnes présentes ont voté la grève des étudiants pour l’ensemble de l’université. C’est donc une petite minorité, 0,3 % des
étudiants ici, qui décident pour une large majorité (20 000 étudiants).
Contact presse :
Pascal Ellul
Coresponsable UNI Lyon