Un comédien, un chanteur et deux joueuses de viole de gambe appellent l’Alice qui sommeille en chacun de nous. Surprise : elle apparaît comme on la rêve, espiègle et
audacieuse, jamais à court d’arguments. Elle fait feu de tout bois pour nous convaincre qu’elle peut
traverser la terre, s’adresser dans les formes à une reine d’opérette, regarder sourire un chat du
Cheshire… Le temps, l’espace, les lois de la physique ? Rien ne résiste à Alice. Il faut dire qu’elle est épaulée dans son entreprise par les «songs» enchanteuses de Dowland et de Hume
Pour « Tea-Time cheZ’Alice », nous adaptons le texte original de Lewis Carroll, en cherchant une traduction
qui restitue la fantaisie carrollienne. Multipliant les incidentes, les enchaînements d’idées, Carroll
et son « Alice » conjuguent une idée à une autre, par une mécanique aussi précise que farfelue. C’est
aussi cet esprit d’escalier, ces chausses trappes et jeux de miroir qui guideront la mise en scène.
« Tea-Time » spécule avec Carroll, comme pour le prendre à son propre jeu, enlaçant une historiette à
une chansonnette, répondant musicalement à un poème, et ainsi de suite. Autre fantaisie Alicienne,
le goût de Carroll pour la mise en jeu de lois scientifiques naissantes – le XIXe est la terre d’élection de la
science triomphante –. Temps, espace, relativité, gravité, autant de notions qui sont bouleversées par
le droit d’Alice… Alice se regarde dans son miroir ? Et c’est le monde à l’envers !
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