Conférence-débat autour de l’eurodéputée Anne Laperrouze :
A Lyon, le Jeudi 5 février 2009, de 17h à 19h
« L’énergie, nouveau nerf de la guerre ? »
Pourquoi et comment l’union des peuples européens peut et doit apporter une solution durable.
Les Jeunes Démocrates sont heureux d’inviter librement tous les citoyens intéressés à une conférence débat autour d’un thème qu’ils considèrent crucial pour l’avenir des peuples européens et non moins que l’humanité dans son ensemble.
Nous sommes fiers de recevoir Anne Laperrouze, vice-présidente de la commission « Industrie, Recherche, Energie » du parlement européen, ainsi que membre de la commission temporaire au changement climatique. Elle fut l’une des principales instigatrices du pack « énergie-climat » que la présidence française du parlement a permis de voter.
Sa confrontation à Hubert Pénicaud, un praticien reconnu internationalement dans les domaines du génie énergétique, du génie environnemental, et plus particulièrement spécialistes de la Haute Qualité Environnementale (il fut notamment jury sur le projet des confluences), permettra de confronter les analyses politiques européennes aux contraintes de leur mise en application et à la comparaison des politiques menées dans d’autres sphères que celles de l’union.
Panorama synthétique de la problématique :
La politique énergétique qui doit être développée doit prendre en compte un contexte et des enjeux environnementaux, sociaux, économiques, et diplomatiques.
Selon les Jeunes Démocrates le rassemblement des forces doit être établit à l’échelon européen, le seul dont la puissance politique, technologique, et économique puisse permettre de relever ce défi ainsi que d’amener la communauté internationale à en faire de même.
L’Europe a exigée – et c’est heureux pour la sécurité de nos territoires - la fermeture des grandes centrales nucléaires lituaniennes. Elle doit à ses membres d’Europe de l’est de trouver une solution alternative durable à celles-ci. La crise du gaz qui touche particulièrement l’Ukraine doit nous alerter d’autant plus sur cette nécessité. Les conditions climatiques qui évoluent sous nos yeux n’exigent plus une prise de conscience mais un plan d’action ambitieux qui sache dépasser les intérêts nationaux et particuliers. L’excellence des pays nordiques et germaniques dans la production d’énergie renouvelable et l’économie d’énergie, l’excellence française dans le domaine de la recherche nucléaire, doivent nous dicter la production d’analyses conjointes avec l’ensemble de nos partenaires européens.
L’accès à l’énergie et aux technologies qui en permette l’économie doit être favorisée à tous les niveaux de la société, et le comportement responsable ne doit pas être un produit de luxe. La construction d’habitats à basse consommation doit être accessible, et les normes définits sur contrat d’objectif plus que de moyens, approche trop restrictive pour être vraiment efficace. Tous les secteurs de la consommation énergétique, et non pas seulement les plus populaires, doivent être des champs d’action. Il faut permettre à la créative et dynamique société civile d’inventer et développer les solutions qui seront les leviers potentiels de notre politique.
L’information et l’éducation doivent rester des priorités pour l’Union, surtout à destination des peuples qui y ont le moins accès, et ceux qui connaissent de fortes périodes de croissance. Ceux des pays européens qui connaissent un développement exceptionnel doivent le faire en respect de l’environnement et ceux comme la France dont la situation est stable ou en récession doivent pouvoir utiliser cette nécessité comme un levier de leur relance économique durable.
Le Mouvement Démocrate est attaché au principe de solidarité intergénérationnelle ; François Bayrou soulignait déjà durant la campagne présidentielle de 2007 l’importance de lutter contre les trois dettes : dette financière, dette environnementale, dette démographique. Ces trois dettes imposent toutes une politique énergétique responsable. Avoir une politique commune en la matière aujourd’hui, c’est permettre le développement d’un futur meilleur pour les générations auxquelles nous empruntons ce monde.
Enfin nous vivons dans un monde où l’énergie est devenue si fondamentale qu’elle se retrouve à l’origine et au cœur d’un grand nombre de conflits internationaux. Dans ce contexte, la construction d’une diplomatie européenne forte sera un levier devant permettre non pas le totalitarisme énergétique, mais bien la promotion de valeurs universelles dans la gestion des ressources naturelles. Elle doit permettre d’imposer par le dialogue une certaine idée, responsable, de la politique énergétique mondiale.
Intervenants
Anne Laperrouze : députée du Parti Démocrate Européen (PDE) au parlement européen dont elle est vice présidente de la commission “Industrie, Recherche, Energie” et membre de la commission temporaire sur le réchauffement climatique, qui fut notamment l’une des fer de lance du pack “énergie-climat” adopté sous présidence française du parlement européen. Elle est aussi maire de Puylaurens et conseillère générale du Tarn.
Hubert Pénicaud : l’un des pionniers du génie thermique de Haute Qualité Environnementale (HQE) en France, domaine auquel il travaille depuis près de trente ans. Il a fondé divers cabinets de conseil en HQE dont celui à son nom qu’il dirige aujourd’hui, a écrit une série de guides environnementaux pour l’ADEME, enseigne les génies thermiques, énergétiques et environnementaux dans diverses écoles d’architecture et d’ingénieurs, et intervient dans un grand nombre de chantiers nationaux et internationaux comme expert-conseil en Haute Qualité Environnementale.
Benoit Courtin : diplomé de droit de l’environnement par l’Université Lyon III, l est aussi président des Jeunes Européens de Lyon. Il est surtout de cette nouvelle génération politique talentueuse et intègre que le Mouvement Démocrate souhaite faire émerger. Animateur adjoint du groupe de travail « Energie » pour la rédaction du projet européen du Mouvement Démocrate, il est aussi chargé auprès des jeunes démocrates des relations avec les mouvements de jeunesses des autres partis démocrates européens.
Suite de l’évènement :
Parce que nous souhaitons rester accessibles, disponibles, ouverts, mais surtout parce que nous aimons à développer avec tout un chacun la convivialité et les relations humaines, nous poursuivrons ce débat par une « soirée orange » décontractée qui pourra s’étendre jusqu’à 23h. L’occasion de poursuivre les débats ou de les étendre à d’autres sujets. L’occasion de partager le verre de l’amitié avant tout.
Contact presse :
François-Xavier Pénicaud, animateur régional Rhône-Alpes des Jeunes Démocrates, membre du bureau politique du MoDem du Rhône fx.penicaud@jeunesdemocrates69.org – 06 64 11 94 66
Quentin Thevenon, pr&am