6 étudiants du master en agroécologie fêtent ce soir leur fin de semestre à l’ISARA-Lyon : ces étudiants d’origines très diverses (un Malawien, une Suédoise, un Egyptien, une Américaine, et deux Français), forts de leur expérience française partent poursuivre leur cursus dans une autre université partenaire.
Ce master forme des ingénieurs qualifiés en agroécologie, spécialité qui réunit agronomie, écologie et sciences sociales au service d’un développement agricole soutenable.
L’intérêt de ce soutien
Bayer CropScience s’est impliquée dès la création du master à la rentrée 2007. En effet, les thématiques approfondies durant la formation coïncident parfaitement avec les préoccupations de l’entreprise : contribuer à répondre aux enjeux de l’agriculture en France et dans le monde, dans le cadre du développement durable. Parallèlement, Bayer CropScience souhaite participer activement à la formation de futurs collaborateurs ayant une ouverture internationale.
L’ISARA/Fesia entend bénéficier du soutien d’une entreprise leader sur son secteur, certes ancrée en région lyonnaise mais avec une expérience internationale et des expertises complémentaires qui permettront de nourrir les thématiques clé enseignées dans le master.
Les fondamentaux du master en agroécologie
Cette formation est le fruit d’une collaboration avec quatre universités européennes reconnues dans le domaine de l’agroécologie : l’UMB de Norvège, les universités de Tuscia Viterbo et de Turin en Italie, celle d’Uppsala en Suède et l’ESA d’Angers. Ce nouveau diplôme ambitionne de former des cadres capables de mettre en œuvre une politique d'agriculture durable au sein des collectivités ou des grandes entreprises internationales. Les étudiants qui suivront cette formation entièrement dispensée en anglais devront étudier à l’étranger, dans deux pays minimum, et passeront 30 à 50 % de leur cursus sur le terrain.
L’agriculture et l’agroalimentaire font face à de nouveaux enjeux écologiques, économiques et sociaux, au niveau mondial. Ces nouveaux enjeux sont le résultat de l’augmentation de la population, l’industrialisation et la mondialisation de l’agriculture.
Ces facteurs génèrent de graves risques de dégradation de l’environnement et d’appauvrissement des ressources naturelles. C’est ainsi que le développement d’un modèle agriculture durable représente de nos jours un défi complexe qui requiert un accompagnement spécifique. Il s’agit à la fois d’intégrer l’émergence d’initiatives locales limitant les coûts énergétiques, la valorisation des ressources naturelles, la multifonctionnalité des agroécosystèmes et des exploitations et enfin, le rapprochement des agriculteurs et des consommateurs.
C’est en ce sens que l’agroécologie permet de concevoir et de manager des agro-systèmes durables à partir de l’utilisation des principes et concepts issus de l’écologie. L’agroécologie appréhende l’ensemble de la filière de production, de transformation et de commercialisation afin de garantir une durabilité économique, environnementale et sociale.
Contact presse :
Stéphanie Goutorbe