Allier « Ironik » et « Fantasy » : un pari osé
Emile Chrétien présente sept œuvres numériques
Grâce à ses dons de dessinateur, Emile Chrétien nous plonge dans une atmosphère troublante. Le fantastique que nous voyons au premier abord, laisse bien vite place à une ironie angoissante. L’importance que prennent ses monstres hybrides dans cet univers de bonbonnerie crée un décalage unique. Entre faux-semblant et fausses pistes, l’imaginaire n’a jamais été aussi complexe à sonder.
Du lundi 6 juin au samedi 2 juillet
Vernissage le jeudi 9 juin à 18h30
1 rue du Griffon
69001 Lyon
Du lundi 6 juin au samedi 2 juillet
Vernissage le jeudi 9 juin à 18h30
1 rue du Griffon
69001 Lyon
Emile Chrétien pratique le dessin et le collage numérique.
La thématique de ses images est récurrente. Il fait essentiellement des images fantastiques, fortement imprégnées de tout un pan de la culture populaire dont il s’abreuvait goulûment enfant, puis adolescent.
A priori, ses images paraissent jolies, colorées et aussi inoffensives que des illustrations de livres pour enfant. Mais à s'y pencher de plus près, elles s’avèrent plus angoissantes et violentes que prévues.
Ses représentations sont principalement des scènes d’extérieurs, sortes d’instantanés de paysages lointains et oniriques dans lesquelles Emile Chrétien travaille la faune et la flore afin d’y dissimuler tout un éventail de détails obscènes, monstrueux, grotesques et inquiétants.
C’est dans des décors fantastiques qu’évoluent ses sujets, monstres hybrides, pin-up lascives et manipulatrices, déesses adolescentes, petites têtes blondes soumises ou démiurges, centaures pervers…
Il aime utiliser une palette de couleurs propres à l’univers de l’enfance, la couleur des bonbons, des gâteaux, des jouets…
Il s’emploie alors à pervertir cette ambiance colorée, chatoyante, vive et gaie, en y juxtaposant un climat de profonde amertume, de tristesse et d’ennui.
Ses images apparaissent donc comme des leurres, remplies de faux-semblants et de fausses pistes, échappatoires oniriques et douceâtres, teintées d'inquiétude et de mélancolie.
Découvrir son travail c'est accepter de se perdre dans les méandres imaginaires de son esprit d’homme-enfant décalé…
Contact presse :
Danielle Meurin Petel
08 71 78 21 39
1 rue du Griffon