Ingrid est libre. C’est un grand soulagement, une délivrance pour nous tous, en particulier pour sa famille et ses enfants qui ont tant souffert. Pour toutes celles et ceux qui aspirent à la paix et la justice dans le monde, la libération de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt et les quatorze autres otages qui étaient avec elle, est une immense joie.

Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont cru et œuvré pour ce dénouement paisible : merci à tous ses anonymes, artistes, sportives et autres personnalités politiques internationales, nationales et locales de la ville de Lyon comme de la Région Rhône-Alpes, dont le Président Jean Jack Queyrranne ou le sénateur Maire de Lyon Gérard Collomb. Avec eux, les élu-e-s communistes, au même titre que les autres élu-e-s républicains, ont appuyé ou soutenu toutes les propositions visant à faire d’Ingrid la citoyenne d’honneur de nos collectivités.

Dès le début de sa captivité, avec la société civile lyonnaise, à sa tête le comité de soutien à Ingrid Bétancourt du Rhône, dont je tiens à saluer en particulier le courage et la constance de ses membres, nous avons multiplié les initiatives pour garder vivante dans l’esprit de nos concitoyens l’urgence de sa libération et inciter le gouvernement à tout mettre en oeuvre pour la permettre. Dans ce sens, Ingrid Betancourt a toujours était notre invité d’honneur chaque 8 mars à La ville de Lyon, sans oublier toutes les autres initiatives que nous avons fortement soutenu.

Je pense à présent à tous les otages qui sont encore détenus par les FARC ainsi que toutes les autres victimes du conflit colombien. Nous sommes convaincus que seul un véritable dialogue entre le gouvernement colombien et la guérilla pourra apporter une solution globale à la question des otages, en faisant cesser la spirale de la violence comme celle de la surenchère sécuritaire et guerrière.

C’est pourquoi comme le note L’ANECR et tous les élus communistes et républicains qui soutiennent les initiatives prises en ce sens par les autres gouvernements de la région, et notamment par le Venezuela et la Bolivie, nous resterons donc attentive à ce qu’à l’avenir des moyens fondées sur la paix et la justice sociale soient apportées pour une résolution durable de ce conflit.