Le maire de Givors accompagné d’une délégation d’élus seront reçus par le Ministre du travail le lundi 18 février à 17h, pour défendre les conseils de prud’hommes menacés par la réforme de la carte judiciaire
Le collectif national des villes concernées par des suppressions de leurs conseils de prud’hommes sera reçu par le ministre Xavier Bertrand en personne le lundi 18 février à 17h au Ministère du Travail, des relations sociales et de la solidarité, au 127 rue de Grenelle à Paris.
Le vice-président du Sénat, Guy Fischer et le maire de Givors accompagnés de 4 maires de toute la France et de toutes tendances politiques ainsi que de Bernard Augier, membre du conseil supérieur de la prud’homie représenteront le collectif.
Suite à la réunion du 17 janvier dernier au Grand Lyon ou le collectif s’était fortement mobilisé, les présidents des groupes politiques de l’Assemblée Nationale et du Sénat ont été sollicité. De plus, Guy Fischer s’est chargé de relayer la demande du collectif auprès du ministre.
Le collectif, qui réunit 42 communes et 26 conseils de prud’hommes de toute la France, a signé une déclaration commune afin de demander un moratoire des fermetures annoncées jusqu’aux prochaines élections prud’homales de 2013 et une réelle prise en compte de l’implication des acteurs locaux dans le cadre d’une concertation approfondie.
Le maire de Givors, en tant que coordinateur du collectif remettra au ministre un dossier comprenant l’ensemble des motions, délibérations, lettres de soutiens, pétitions, argumentaires et témoignages recueillis par le collectif durant les trois mois de concertation qui s’achèveront le 22 février prochain. Il exposera au ministre les résultats issues de la réunion nationale du 17 janvier qui avaient rassemblées les maires et élus de toutes tendances, les conseillers, présidents et vice-présidents des collèges employeurs et salariés des conseils de prud’hommes ainsi que l’ensemble des unions syndicales.
Le collectif souhaite que de réelles décisions soient prises à l’issu de cette rencontre qui doit être à la hauteur de la concertation annoncée et qui doit tenir compte des éléments apportés par les élus locaux.
Une réforme de la carte judiciaire ne peut se faire qu’à travers une concertation approfondie associant les pouvoirs publics, le monde judiciaire, les élus locaux, les acteurs économiques et syndicaux, afin de mener une réflexion sur la pertinence de la carte prud’homale qui prenne pleinement en compte la réalité économique et sociale des territoires concernés.
Contact presse :
Mairie de Givors
Virginie Guillotin
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