Je lis aujourd’hui dans la presse locale du jour(13/02) les annonces de la liste verte de Ste Foy et celle de la candidature de Pierre Gros, candidat PCF, aux élections cantonales du 9 mars prochain sur le canton La Mulatière/Ste Foy
C’est le jeu démocratique, Pierre est un bon candidat, ses valeurs sont tout à fait respectables et je respecte donc cette décision. Mais il est vrai que, malgré l’incontestabilité de la « discipline républicaine » au 2° tour,  les institutions de la Vème République sont ainsi faites que nous sommes malgré nous, poussés vers un bipartisme contre nature à  l’esprit français. Et je le regrette. Depuis un certain 21 avril, une chimère me hante et c’est toujours avec une certaine contrariété que je vois se multiplier les candidatures dans le camp du progrès, alors que la droite à tendance à se rassembler parfois même jusqu’aux extrêmes. J’ai toujours milité pour le rassemblement de toutes les composantes de la gauche, lors des élections locales, je l’ai affirmé publiquement à de nombreuses occasions, à plusieurs reprises je l’ai évoqué dans la presse. Il est vrai que pour négocier, il faut être au moins deux interlocuteurs. C’est ce qui c’est passé avec notre ami André Valentino, choisi par le PS pour cette échéance électorale et qui loyalement s’est rangé derrière ma candidature à la suite des accords entre nos deux formations. Accords qui, malheureusement n’ont pas pu se faire avec les Verts. Et enfin j’ai fais la connaissance de Pierre Gros, il y a peu de temps en sollicitant une rencontre avec la Gauche Mulatine. (groupe qui représente ce qui me semble l’idéal de ce que devrait être une liste progressiste au niveau local, et d’ailleurs je leur souhaite de gagner à la Mulatière). C’est donc lors de cette rencontre que j’ai appris la candidature de Pierre. On ne donc peut pas me reprocher de ne pas avoir œuvré pour un rassemblement le plus large possible. Et que dire de la candidature pseudo MODEM, qui a bien l'intention de venir chasser dans notre camp pour mieux ramener à la droite des voies "égarées" au centre gauche
L’important aujourd’hui, c’est de battre la politique brutale de Sarkozy, c’est lui dire que nous ne nous reconnaissons plus dans cette France des privilèges, que nous voulons reconstruire les solidarités, redonner à tous l’égalité des chances et à Ste Foy/la Mulatière pour que ce message soit entendu il faut battre Jean Paul Delorme, il faut battre Barret, il faut battre Chapas.