Sous l’impulsion du Consulat Général de France à Houston, et de la délégation à la Culture et au Patrimoine de la Ville de Lyon, les Subsistances associées à la Villa Gillet ont souhaité développer un projet durable de coopération artistique entre les villes de Lyon et Houston, projet dont la direction artistique est assuré par Guy Walter.


Le choix s’est porté sur Houston comme ville partenaire pour plusieurs raisons : Houston est la plus grand ville du Sud des Etats Unis (3 millions d’habitants), en plein développement économique et industriel (chimie, énergie, pétrochimie, aéronautique et espace …) et de part ses caractéristiques économiques, elle est proche du tissu économique rhône-alpins. D’un point de vue culturel, cette ville du Texas offre des territoires moins repérés, c’est pourquoi elle reste sensible à l’accueil d’artistes et de professionnels français.

Le fruit de cette coopération sera présenté au public américain, à travers un festival intitulé « Lyon via Houston » qui se tiendra du 21 au 29 avril prochain.

Avec le soutien du Ministère des Affaires Etrangères, de l’Association Française d’Action Artistique (AFAA),  de la Ville de Lyon, et de la Texan French Alliance for The Arts (TFAA), les Subsistances et la Villa Gillet se sont ainsi mobilisées pour permettre à plusieurs artistes et écrivains français d’être accueillis pendant une semaine par des institutions artistiques parmi les plus renommées de Houston (La Collection De Menil, Inprint, DiverseWorks, Blaffer Gallery de l’Université de Houston, Stages, the Society for the Performing Arts – SPA).

Ces prestigieuses institutions texanes accueilleront ainsi Jean-Baptiste André (Intérieur nuit), Turak / Michel Laubu (La petite fabrique de pingouins), la compagnie Adrien Mondot (Convergence), Martine Pisani (Slow Down), Alain Bublex (Plug-in-City : Houston)... artistes qui ont été ou seront en résidence de travail aux Subsistances.


Ce rendez-vous s’inscrit dans cette volonté,  - inscrite au cœur des missions de ces deux structures lyonnaises - de créer des passerelles et développer des liens internationaux. Il s’agit de faire découvrir des artistes, des auteurs exceptionnels ayant chacun une démarche singulière et de permettre aux artistes, français ou étrangers, de se confronter à d’autres regards, d’autres manières d’envisager la création contemporaine.

Ainsi, les partenaires américains et français prévoient un festival culturel pérennisé, vu comme l’instrument d’un réel dialogue international transatlantique. C’est en effet une coopération entre deux villes mais aussi deux régions et deux pays, qui s’enrichiront chacun de ce travail en commun.