Contrairement aux idées reçues, sur Internet personne n'est anonyme ! Un jeune homme de 19 ans habitant à Saint-Chamond (Loire) l'a appris à ses dépends après avoir été mis en examen par le Procureur de la République ; il a été identifié comme étant l'auteur du piratage du site Internet de la Fédération du Rhône du Front National : www.fn69.fr .
Vers la fin du mois d'octobre dernier, ce site Internet de la Fédération avait subit plusieurs attaques, ce qui l'avait rendu momentanément indisponible durant près d'une semaine. Le contenu du site avait été détruit et remplacé par une page d'accueil qui, « défigurée », arborait des slogans déplaisants illustrés par une musique subversive. A plusieurs reprises, des injures et des menaces de mort ont été proférées à l'égard du Front National. Plus grave encore, c'est la Nation française elle-même qui a été salie, par le biais de son emblème national outragé par une image représentant le drapeau tricolore en train de brûler, et une légende « Bye bye France » surmontée par un bâton de dynamite...
L'individu a même eu l'audace d'aller jusqu'à chercher à communiquer avec les Internautes venant sur notre site en publiant une adresse de messagerie spécialement créée à cet usage.
Bien entendu, il était hors de question de laisser ce zèbre agir en toute impunité. Dès le premier agissement, nous avons immédiatement porté plainte auprès des autorités avec lesquelles nous avons étroitement collaboré. Grâce aux indices que nous avions soigneusement prélevés et transmis à la Gendarmerie Nationale, les spécialistes de plusieurs brigades de recherche ont réussi à remonter au cours de 6 semaines d'enquête jusqu'à l'ordinateur d'où provenaient ces attaques « cyberfrauduleuses ».
Preuves à l’appui, le délinquant a donc été poussé à avouer les faits. Il comparaîtra le 27 mai prochain devant la 6ème Chambre du Tribunal de Grande Instance de Lyon et devra rendre compte de ses actes. Il est accusé d’accès non autorisé à un système de traitement automatisé et de modification frauduleuse de données, réprimés par l’article 323 du Code pénal. De ce fait, il encourt deux ans d’emprisonnement et 30.000 € d’amende pour l’accès non autorisé à la base de donnée du site ainsi que cinq ans d'emprisonnement et 75.000 € d'amende pour la modification frauduleuse de ce dernier. La Fédération FN du Rhône se portera partie civile.
La Fédération tient à présenter aux gendarmes ses sincères félicitations et ses remerciements pour leur sérieux et leur efficacité, ne dérogeant ainsi pas à leur réputation - n'en déplaise à une certaine presse qui cherche constamment à discréditer les forces de l'ordre au profit des semeurs de trouble.
Comme le démontre cette affaire : le Front National ne tolérera aucun piratage de ses sites Internet et continuera à poursuivre fermement toute acte frauduleux ou diffamatoire à son égard !