L'une des règles d'or dans l'engagement politique est de ne jamais relever les coups bas provenant de ses adversaires.

Cette règle est applicable pour la plupart des attaques. Cette règle, j'essaie de me l'appliquer toujours.

Aujourd'hui, je me dois de faire une exception, puisqu'il s'agit à la fois de mon honneur et de la façon dont j'envisage de conduire la Liste d'Union Communale aux élections de mars 2008 à Marnaz.

Je n'accepterai jamais que l'on dise de moi que je ne suis pas un marnerot, et qu'ainsi, je ne pourrais légitimement me présenter et proposer aux marnerots un projet.

Et ce, pour deux raisons :

- Si je me glorifierai jamais de la gloire de mes ancêtres, il est un fait que trois d'entre eux ont occupé la fonction de Maire de Marnaz depuis la création de la commune le 6 janvier 1866 : Claude GERVEX, Joseph BUCHET et Charles-Louis DANCET - de 1936 à 1941 - (photo). D'autres personnes apparentées à ma famille ont été Maire, Adjoint ou Conseiller municipal (à l'instar de ma mère Monique HERVE DANCET, de mon grand-père René DANCET, ou de mon arrière-grand-père Marcel BOUVERAT).

J'ai grandi à Marnaz. J'y suis allé à l'école. C'est là que j'ai mes attaches, ma famille, mes amis et mes proches. C'est là que je vais construire ma maison l'année prochaine et que je compte fonder ma famille. C'est aussi par "affection" pour mon village que je suis candidat.

- La liste que je conduirai sera composée de gens divers. De personnes originaires de Marnaz, des environs ou d'ailleurs. Ce qui compte pour moi, c'est l'esprit de service, la compétence et l'attachement à Marnaz. Mon père est breton de naissance, et mes parents vivent à l'Etoile en marnerots à part entière depuis 1981. Ils se sont investis dans la vie communale (pompiers, parents d'élèves, ADMR...).

Je m'opposerai toujours à ceux qui voudront empêcher quiconque d'être candidat aux élections municipales au seul prétexte que ses origines géographiques ne seraient pas intégralement marnerotes et que cette personne trouve son origine familiale dans l'Allier, la Meuse, le Morbihan, les Alpes-de-Haute-Provence, ou encore la Sardaigne.

Ce qui compte pour moi, ce ne sont pas les quartiers de noblesse dans la généalogie.

Quoi qu'il advienne d'ici le 9 mars 2008, j'en ferai un principe et une question d'honneur !

A bon entendeur !

Loïc HERVE