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Communiqué de presse : culture

Violence et chaos, une expo à la bm de Lyon

bibliothèque municipale de lyon (part-dieu)

Communiqué le 11/03/2005

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Rappel du communiqué :
VIOLENCE et Chaos





Dürer, Rembrandt, Callot, Piranèse, Goya

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exposition du 15 mars au 18 juin 2005

à la Bibliothèque de la Part-Dieu, 69003 Lyon

ouverte du mardi au vendredi de 10h à 19h, le samedi de 10h à 18h, entrée libre



L’exposition met en lumière des images anciennes du chaos et de la violence en montrant soixante-seize des plus belles pièces conservées à Lyon. Sont ainsi exposés des bois de Dürer, un burin de Duvet, des camaïeux de Goltzius, des eaux-fortes de Rembrandt ou Callot, de grands burins classiques de Mellan, des recueils de Goya, mais aussi des œuvres de Pencz, Aldegrever, Scolari, Tempesta, Ribera, Bosse, Edelinck, Tiepolo, Boissieu, Delacroix pour ne citer qu’eux. Au-delà des différences d’époque et de la diversité des techniques utilisées, chacun à sa manière a su exprimer des sentiments qui entrent encore en résonance avec les nôtres.



CONTACTS PRESSE :



Geneviève Chovet

tél 04 78 62 18 11/12 — fax : 04 78 71 13 13 — gchovet@bm-lyon.fr

illustrations disponibles sur : www.bm-lyon.fr/presse.htm







Commissariat de l’exposition

Marie-Caroline Janand, docteur en Histoire de l’art

Michèle Langara, Cabinet des estampes BM de Lyon

Pierre Guinard, conservateur, Fonds ancien BM de Lyon



Scénographie

Alexandre Früh, Atelier Caravane





AUTOUR DE L\\\'EXPOSITION



mardi 15 mars

à 18h : Inauguration de l\\\'exposition en présence de Patrice Béghain, adjoint au Maire de Lyon,

délégué à la Culture et au Patrimoine

à 18h30 : La Légende des Siècles de Victor Hugo par l’Olympique Pandémonium

Lecture spectaculaire de 18h30 à 24h



jeudi 14 avril à 18h30  : la Scène poétique reçoit Valère Novarina



mardi 7 juin à 18h30 : Souffrir mille morts, Fondre en larmes

Lecture-performance avec Annie Zadek et Yves Rozet





Catalogue

Textes de Marie-Caroline Janand, commissaire de l’exposition

Introduction de François Fossier, professeur d’Histoire de l’art à l’université Lumière-Lyon 2.

21 x 24 cm ; 216 pages, reproductions en quadri des 76 gravures de l’exposition ; 20 euros, en vente par correspondance (publication@bm-lyon.fr) et à la Bibliothèque de la Part-Dieu





Visites commentées

les vendredis 18 mars et 29 avril à 17h30 ; samedi 2 avril à 15h ; mercredi 13 avril à 17h30

et sur demande pour les groupes







L’EXPOSITION



L’exposition souhaite mettre en lumière des images anciennes du chaos et de la violence. Il peut paraître surprenant d’unir des gravures, auxquelles on attache plutôt les qualificatifs de discrètes et d’intimes, à ces notions de violence et chaos que les événements de notre planète et, parfois, de notre vie quotidienne rendent toujours présents.

Et pourtant ! Comme le souligne François Fossier, il existe une violence spécifique à la gravure qui \\\"réside dans la technique même : manier un instrument contondant, fût-ce une pointe acérée, écorcher un morceau de métal, lui faire éventuellement subir l’attaque d’un acide, la ‘morsure’ comme l’on dit, soumettre en dernier lieu la planche martyrisée à une pression pour lui faire rendre l’encre qui s’est infiltrée dans ses blessures, sont autant de supplices raffinés auxquels l’artiste-bourreau ne se livre pas impunément. Et que dire des atrocités qu’on peut commettre aussi sur le bois, matière organique chaleureuse, si proche de l’homme, que le sculpteur ou l’ébéniste savent amoureusement caresser sans le blesser, puis patiner en préservant son âme et son essence, tandis que le graveur le fouille avec la brutalité de sa gouge, va jusqu’à son cœur pour dégager, avec une peine physique d’ailleurs aussi grande que celle qu’il inflige à la matière, une mince arête qui se dresse sur une plaie béante, ‘épargne’ pitoyable (c’est le mot technique) au milieu d’un véritable carnage !\\\"



En quatre parties - violence collective ; violence de la nature ; violence personnelle ; violence psychologique et sociale -, l’exposition propose un choix d’œuvres du XVe siècle au début du XXe provenant de toute l’Europe occidentale, faisant la part belle aux XVIe et XVIIe siècles. C’est d’abord le reflet de la collection de la Bibliothèque (riche de 50 000 pièces), mais c’est aussi celui de la production d’une époque : le XVIIIe siècle présente moins de sujets violents et lorsqu’ils sont traités, l’expression même de la violence y est adoucie. En regard, de nombreuses œuvres du XVIe siècle manifestent une force chaotique qui fait écho aux troubles religieux et historiques de la période.



Si certaines images transmettent une émotion immédiate et captent spontanément l’attention, d’autres nécessitent une implication plus grande du regard et de la réflexion. Des représentations peuvent nous sembler violentes alors qu’elles apparaissaient ordinaires et presque quotidiennes auparavant, comme des sacrifices d’animaux. Au contraire, d’autres scènes bibliques, mythologiques ou historiques présentées sembleront lointaines, voire déconnectées de nos préoccupations ou de notre culture. En revanche, les représentations des mendiants par Callot ou Rembrandt restent d’une cruelle actualité et les prisons de Piranèse n’ont rien perdu de leur pouvoir d’évocation. La mise en correspondance d’artistes d’époques différentes permet d’évaluer des évolutions, mais aussi des permanences, comme ces gravures de Hans Burgkmair (1473-1531) et de Marcel Roux (1878-1922) consacrées à la mort.



Le thème choisi permet de montrer soixante-seize des plus belles pièces conservées à Lyon. Sont ainsi exposés des bois de Dürer (Les cavaliers de l’Apocalypse, Samson tuant le lion), un burin de Duvet, des camaïeux de Goltzius (Hercule tue Cacus, Le viol de Lucrèce), des eaux-fortes de Rembrandt ou Callot, de grands burins classiques de Mellan (Judith et Holopherne, Hérodiade), des recueils de Goya, mais aussi des œuvres de Pencz, Aldegrever, Scolari, Tempesta, Ribera, Bosse, Edelinck, Tiepolo, Boissieu, Delacroix pour ne citer qu’eux. Au-delà des différences d’époque et de la diversité des techniques utilisées, chacun à sa manière a su exprimer des sentiments qui entrent encore en résonance avec les nôtres.





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mardi 15 mars de 18h30 à 24h

La Légende des Siècles de Victor Hugo



Quatre volumes Cinq tomes Cent quarante-six poèmes Huit cent soixante et une pages



Lecture-spectaculaire par l’Olympique Pandémonium

avec : Clément Arnaud, Guillaume Bailliart, Mélanie Bestel, Mélanie Bourgeois, Pierre-Jean Étienne, Laurent François, Coline Galeazzi, Pierre Germain, Yonnel Perrier, Aurélie Pitrat, Alice Robert, Virginie Schell, Barbara Tillmann.

Contact presse :
genevieve chovet

En savoir plus : http://bm-lyon.fr


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