Chaque année, en effet, des milliers de Françaises se rendent en Espagne afin
de suivre un traitement de PMA (IA, FIV avec don d'ovocytes, Autoconservation
des ovocytes…). Une tendance en pleine croissance depuis 3 ans avec près de 50%
d'augmentation. Cette évolution traduit donc un réel besoin pour les femmes qui
souhaitent avoir un enfant mais qui n'ont pas trouvé de solutions en France.
L'Espagne, premier pays
européen en matière de procréation assistée et troisième au monde, derrière les
États-Unis et le Japon, est de fait celui vers lequel les Françaises se tournent
naturellement.
Ainsi, la péninsule ibérique fait partie des destinations privilégiées des Françaises qui souhaitent suivre un traitement de PMA, suite à des échecs répétés de FIV ou à de longs délais d'attente pour bénéficier d'un don d'ovocytes en France, mais également pour contourner la législation. Chaque année, un quart de ces Françaises qui vont en Espagne sont des femmes célibataires ou homosexuelles. Elles n'ont pas accès à la PMA en France, réservée aux seuls couples hétérosexuels, et doivent se tourner vers l'étranger où la législation est plus souple.
Pour mieux connaître ces Françaises qui se rendent en Espagne dans le cadre d'un traitement de PMA et établir leur profil, IVI, acteur de référence en matière de Procréation Médicale Assistée, a réalisé un baromètre à partir d'un panel de plus de 5700 patientes Françaises venues dans ses cliniques, ces 5 dernières années.
Quels sont les traitements suivis et quel est le plus demandé ? Quel est l'âge moyen de ces femmes ? Quelle est leur situation socio-professionnelle ? Quelle est leur orientation sexuelle ? D'où viennent-elles ? A quelle période de l'année viennent-elles ? Combien coûte une PMA en Espagne?
Autant de questions qui ont permis à IVI de dresser le profil de ces femmes :
·
5 700 patientes Françaises, âgées de 35 à 41 ans, sont
venues chez IVI en Espagne, en 1ère consultation. ·
75% d'entre elles étaient en couple hétérosexuel,
21% célibataires et 4% en couple de femmes. · Leur âge moyen : 40 ans. · 70% vont en
Espagne pour un don d'ovocytes ; 13% pour une FIV, 10% pour une IA et 7%
pour la vitrification ovocytaire pour raisons personnelles. ·
Pour la majorité d'entre elles, l'automne a été la
saison privilégiée pour se lancer dans un traitement de PMA. |
Face à la pénurie d'ovocytes et aux listes d'attente de plus de 2 ans, les
Françaises sont de plus en plus nombreuses à se rendre en Espagne pour suivre
un traitement de don d'ovocytes, le plus demandé
aujourd'hui. Il représente 70% des traitements de PMA réalisés. En
Espagne et pour des raisons culturelles, il n'existe pas de pénurie de dons
d'ovocytes. Les jeunes Espagnoles sont plus altruistes. Ce
sont des mères sensibilisées et des femmes motivées par la solidarité et
l'empathie.
La préservation de la fertilité par vitrification des ovocytes marque elle aussi cette tendance, même si elle reste encore marginale et affiche une moyenne de 7% des traitements réalisés par les Françaises. Les demandes pour ce traitement ont nettement progressé depuis 2013, passant de 22 à près de 100 demandes par an en 2017.
Concernant les deux
autres traitements demandés par les Françaises, la FIV avec ses propres
ovocytes et l'IA représentent respectivement 13% et 10% des traitements. Ils permettent de bénéficier des techniques de
pointe utilisées en Espagne et interdites en France.
Tendances &
évolutions de 2013 à 2017 :
-
En 2017, 68% des patientes françaises qui sont venues en Espagne
suivre une PMA étaient en couple hétérosexuel, 26%
étaient célibataires (contre 15% en 2013) et 6% étaient en couple de femmes (contre
1% en 2013).
- L'âge moyen est de 40 ans et varie en fonction du traitement :
35 ans pour une insémination artificielle (IA) et 41 ans
pour une FIV avec don d'ovocytes. Cet écart s'explique par le fait que ce
dernier s'adresse dans la grande majorité des cas à des femmes qui ne peuvent
plus avoir d'enfants naturellement, du fait de leur âge avancé. En ce qui
concerne la préservation sociale de la fertilité (vitrification
ovocytaire), la moyenne d'âge est de 37 ans, encore trop élevée quand
on sait que la qualité des ovocytes décline considérablement à partir de 35
ans.
- Elles s'y rendent principalement au printemps (mai-juin) et en automne (octobre-novembre) et viennent très majoritairement de Paris et d'île de France, suivis par les grandes villes du sud, Marseille, Bordeaux, Toulouse et Lyon qui arrivent loin derrière.
Quel
est le budget pour une PMA en Espagne ?
Le prix varie en
fonction du traitement : de 795 euros pour une IA à 7 995 euros pour une
FIV Genetic (avec Test Génétique Préimplantatoire).
Pour un traitement de
préservation de la fertilité, il faut compter 2 630 euros et 7 295 pour un don
d'ovocytes.
Quels
sont les taux de réussite ?
Pour une FIV avec ses propres ovocytes, le taux de succès sur 3 tentatives (incluant les transferts d'embryons cryo-preservés), est de 86,96% (vs 53,65% au 1er essai) et il atteint 97,52% (vs 71,20% au 1er essai) pour une FIV avec don d'ovocytes. A noter que tous les résultats cliniques obtenus ont fait l'objet d'un audit réalisé par une entreprise agréée qui a établi un rapport de vérification en ce sens consultable sur le site : https://ivi-fertilite.fr/resultats-cliniques/
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